Les membres du comité Directeur du réseau des écoles de l’Afrique de l’ouest se sont rencontrés au Mali du 29 au 1er juillet 2017 pour débattre de la violence faite dans les établissements scolaires. C’était sous l’impulsion de l’UNESCO et l’ISESCO.
La violence, le harcèlement sexuel, le chantage, les mariages précoces etc. font légions dans les établissements scolaires de nos Etats. Cette 4ème rencontre du comité Directeur du réseau des écoles de l’Afrique de l’ouest avait donc pour but de passer au peigne fin la situation. M Georges Diawara, le coordinateur du réseau a rappelé les recommandations tenues à Dakar il y a deux ans. Selon lui, le Mali a eu la lourde tâche de ce plan biennal.
Il a rappelé le contexte de crise que le Mali a connu avec comme corollaire des destructions d’écoles, d’absence de maître dans certaines zones, de déperditions, de mariages précoces etc. Il a indiqué que les axes constitutifs de l’UNESCO sont, à savoir rassembler les institutions éducatives, élever la paix dans l’esprit des enfants.
Pour lui, le réseau est connu comme un outil efficace pour un objectif durable qui vise trois buts : créer, tester et diffuser de nouvelles approches, l’enseignement et l’apprentissage. Quant au secrétaire général de l’UNESCO par intérim au Mali, M Amadi, Hamadi Diarra, ce dernier a salué les initiatives innovantes. Selon lui, une rencontre de telle envergure n’est pas à priori gagnée. Il a indiqué que la rencontre aborde un aspect d’un phénomène qui préoccupe à plus d’un titre les autorités scolaires du Mali : la violence dans l’espace scolaire et universitaire. Elle offre donc une occasion d’échanger sur les expériences en matière de gestion des Ecoles associées de l’UNESCO, a-t-il dit. Selon M Diarra, ces assises pourront donner une nouvelle orientation à l’organisation commune en tenant compte des avancées dans la lutte et les retrouvailles entre secrétaires généraux des commissions nationales et des coordinateurs nationaux des Ecoles Associées de l’UNESCO choses qui vont donner de l’élan au réseau des Ecoles Associées pour adopter son canevas de travail par rapport aux objectifs de Développement Durable qui s’inscrivent dans la logique de l’après 2015. Pour sa part, le secrétaire général du ministre de l’éducation, le Dr Moumini Traoré a rassuré que son pays à travers la commission nationale Malienne pour l’UNESCO et l’ISESCO a entrepris une série de tournées dans les régions, les cercles et les communes afin de booster dans les écoles associés de l’institution. Pour lui, ceci a suscité de nouvelles adhésions d’écoles, de nouer des contacts avec des académies d’enseignement et les centres d’animation pédagogiques. Selon lui, le coordinateur national dispose d’une liste de points focaux avec lesquels, il mène des activités au plan national et international. Etaient présents à cette rencontre : le Benin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Togo, la Guinée, la Mauritanie, la Gambie.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain