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Violation du code des collectivités : Félicité Diarra, le maire hors-la-loi de San !

En violation flagrante de l’article 37 du code des collectivités territoriales, le maire de San Mme Félicité Diarra a interdit des citoyens d’assister à la session publique du conseil communal de la mairie de San, tenue du 23 au 27 Mars dernier.

Une correspondance épistolaire, arrivée à la rédaction du Journal Le Nouveau Courrier, explique le désarroi d’un citoyen lésé de ses droits. En effet, M. Mahamadou Sidibé, membre du Collectif pour la Refondation de San (CO.RE.SA) est l’homme sur qui le maire Félicité Diarra a exercé un abus de pouvoir en violation flagrante des règles de droit en la matière. Faut-il signaler que M. Mahamadou Sidibé a été une figure incontestée dans la lutte ayant abouti à l’annulation par la justice de l’attribution frauduleuse par ARPASO de 372 ha aménagés dans la nouvelle plaine San Ouest, en Juin 2022.

Il est aussi l’un de ces jeunes à San qui soutiennent ardemment la transition et l’esprit du Mali Kura, qui brise les pratiques orthodoxes entretenues par certains agents de l’administration. Mécontent par le geste du maire sur sa modeste personne, M. Sidibé a informé par courrier les autorités administratives de la région.

« Monsieur le préfet sans que les trois quarts en décident autrement, le maire de la commune urbaine de San, à la personne de Madame Félicité Diarra m’a expulsé de la salle, alors que les conseillers présents à la séance était au nombre de 22 conseillers qui n’atteint même pas les trois quarts (¾) à plus forte raison d’en décider autrement.

Le conseil communal de San est composé de 33 conseillers, pour atteindre les trois quarts, il faut au moins 24 conseillers. Donc, de ce fait, il faut constater une violation flagrante du code des collectivités territoriale par le maire et un abus de pouvoir exagéré contre ma personne par rapport à cette session.

En plus de cela, le même code édicte dans son article 35 alinéa 2 « lorsque les débats concernent le compte administratif du maire, le conseil élit en son sein, au scrutin secret un président de séance. Le maire participe aux débats, mais doit se retirer au moment du vote ». Dans ce cas précis, le maire n’étant pas le président de séance, n’a aucun droit d’expulser des passibles citoyens, en dehors de ma personne, l’huissier de justice de San présent dans la salle a été aussi expulsé.

Monsieur le préfet, les agissements du maire constituent non seulement une violation du code des collectives territoriales du Mali, mais aussi de trouble à l’ordre publique car nos refus de quitter la salle pouvaient tourner autrement », a-t-il écrit.

Au besoin de recouper cette information auprès d’elle, nos différentes tentatives sont restées vaines.

Quoi de plus normal d’interpeler le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maiga, qui très attaché au respect des textes des collectivités territoriales, a l’habitude de révoquer des maires.

O.A.M

SourceLe Nouveau Courrier

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