Aujourd’hui, la vie dans la capitale Bamako ressemble à celle d’une jungle où l’anarchie, l’incivisme règnent en maitre. Faisant fi de toute loi, la population évolue dans un désordre indescriptible. Ainsi, l’incivisme semble érigé en voie royale de réussite. Ce désordre criard est matérialisé par l’installation anarchique, au bord des routes exigües, des points de lavage, de vente d’eau, de garages de réparation de motos ou d’automobiles, sans aucune autorisation. Et cela sous l’œil complaisant des autorités communales et administratives.
Bamako, la vitrine du Mali, sombre de plus en plus dans l’incivisme et l’anarchie. Si le respect de la loi est synonyme de citoyenneté et de civilisation sous d’autres cieux, à Bamako, cela relève de l’ignorance, de la sauvagerie et de la naïveté. Se soumettre à la loi est aujourd’hui synonyme de non- évolution à Bamako.
Ainsi des garages, des lavages, des points de vente d’eau poussent comme des champignons dans certains quartiers de la capitale. N’ayant aucune autorisation de l’autorité compétente, les propriétaires font fi de la loi et ne pensent qu’à se faire de l’argent et cela quelque soit les conséquences sur la société. Ces garages, lavages et autres sont installés anarchiquement au bord des routes très exigües et perturbent sérieusement la fluidité de la circulation.
Par exemple, un garage de réparation de véhicules ou de motos exige un certain espace. Les garages improvisés au bord des routes n’ont pas d’espace et le plus souvent les véhicules ou les motos à réparer sont garés sur la route et constituent un grand risque pour les accidents.
Il en est de même pour les lavages de véhicules et de motos. Sans autorisation, tous les petits espaces sont improvisés en lavages par des individus véreux. Ces lavages gênent considérablement la circulation car sont improvisés n’importe comment au bord des routes très petites.
Pour les points de vente d’eau, le risque d’accident est beaucoup plus élevé. Ainsi, on assiste fréquemment à des carambolages entre les pousse- pousse remplis de bidons d’eau et les automobilistes ou les motocyclistes.
Il est urgent que les autorités communales prennent à bras-le corps le problème de la poussée anarchique des garages, des lavages et points de vente d’eau au bord des routes très exigües. Ces ouvrages entravent sérieusement la fluidité de la circulation et constituent un grand risque pour la sécurité routière.
Moussa Diarra
source:La Révélation