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Vie de la nation : La terreur continue à la veille des législatives au nord et au centre

Les élections législatives auront-elles lieu dans les régions du Nord et du Centre ? C’est une question qui se pose au regard des assassinats et autres actes criminels qui ont commencé depuis l’annonce de la tenue de ses législatives.


Entre la soif du pouvoir de ceux qui l’ont cherché par les armes et leurs méthodes actuelles pour y parvenir, certaines ethnies sont devenues des chiens à abattre avec plaisir. Ces élections législatives présentent beaucoup de risques pour certains notables de ces ethnies des régions du Nord et du Centre. Les hommes en armes ne veulent pas que certaines ethnies prennent de l’ascension sur le plan politique.
Déjà, des assassinats ciblés, des intimidations et des agressions ont commencé et se poursuivent bien à Gao jusqu’a Ménaka. Au cours de cette semaine, au moins deux grandes figures et un berger furent effacées sauvagement dans l’impunité la plus totale. Au même moment, une mise en scène est en train de se préparer ; une farce digne d’un extrait de film Hollywoodien : l’armée reconstituée en partance pour Kidal sous le commandement et le contrôle de la CMA.
Cette mise en scène peut être traduite par cette phrase : « je t’invite chez moi. Une fois à la maison, tu deviendras le chef de famille de ma maison ». Très beau pour être vrai. Et alors les millions de francs CFA qui ont été minutieusement injecté dans cette affaire pendant que d’autres populations sont en train de mourir de faim ? On préfère mettre en avant les aspects paix et réconciliation et sacrifier d’autres Maliens comme des bêtes. Cela confirme les propres d’un citoyen qui avait affirmé que « pour être entendu au Mali, il faut prendre les armes ». De Ségou à Mopti et de Tombouctou à Gao, les élections législatives se tiendront difficilement dans ces localités. Un éventuel forcing ne sera pas sans conséquence vu la situation qui prévaut.
En fait, dans ces régions, la force des armes semble avoir remplacé l’expression de la démocratie.
Heureusement, à Tombouctou, les jeunes ont pris le devant sur les politiques et les milices qui règnent dans la douceur et commettent des sales besognes. A propos de ces élections, un observateur de la scène politique a laissé entendre ceci : « c’est honteux et irresponsable de parler d’élections pendant que des Maliens sont assassinés tous les jours en nombre ». Un avis que nous partageons car la situation générale du pays, en particulier des régions du Centre et du Nord ne permet pas d’organiser des élections libres et transparentes. Compte tenu de cette situation, nous pensons qu’il faille aller à l’essentiel à travers une lutte implacable contre les terroristes. Ce qui sous-entend aussi qu’il faut tout abandonner et donner les moyens aux Forces armées nationale. La seule priorité, à notre avis, est de mettre tous les moyens en œuvre pour protéger les populations livrées aux groupes terroristes. Les moyens financiers qui seront déployés dans ces échéances électorales doivent être utilisés pour sécuriser les populations. Car les milices qui ont remplacé les forces de défense et de sécurité dans certaines localités du Centre ont dévié de leur but initial qui d’assurer la sécurité de personnes et de leurs biens. Elles sont quasiment devenues aujourd’hui des sources de problèmes
B. M

Source: Le Point du Mali

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