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Vie de couple – secret de femmes à Bamako : Au nom du plaisir

« Glacini», «Tionkomougouni», «Garde-mari », «cherche-mari»… Des dénominations qui ne disent certainement pas grand chose aux hommes mais que les femmes utilisent fréquemment à leur intention. Un marché du plaisir aujourd’hui en pleine expansion dans la capitale malienne.  Incursion !

couple fille SEXE prostitue chambreUn tour au Grand-Marché de Bamako, précisément au niveau  de la place communément appelée  «marché légumes », vous donnera une idée claire du phénomène. L’espace est entièrement réservé au commerce de ces  produits aphrodisiaques aux dénominations très suggestives: «Glacini», «Tionkomougouni», «Garde-mari», «cherche-mari »,  «augmentation de puissance», «augmentation de hanches et seins», «stimulant», «lubrifiant intime»… Et ce ne sont pas les clientes, de tous les âges, ou presque, qui se font rares ici. Un constat qui dénote certainement de l’efficacité de la marchandise.

 

La dame  Koumba, vendeuse d’origine sénégalaise, nous explique pourquoi: «l’efficacité de ces produits est avérée. Les hommes adorent, alors les femmes paient… J’amène ces produits de Dakar. Il existe d’autres provenant de Ghana, Nigeria, etc. En tout cas, ca marche !». Ceci est une évidence ! Mais pourquoi, diantre ?

Madame A.M également vendeuse et utilisatrice a bien voulu nous édifier sur la question : «il y a deux raisons fondamentales qui incitent les femmes à utiliser ces produits. La première est le besoin de se sentir aimée et désirée par son conjoint et  la seconde,  est de garder son attention sur soi… Bien sûr, le plaisir joue un rôle central dans l’atteinte de  ces objectifs…».

Aux dires de Madame A.M, l’usage de ces produits ne date pas d’aujourd’hui. Les recettes remontent loin dans le temps, précise-t-elle.

S’il est en effet avéré que l’usage des aphrodisiaques reste une ancienne pratique dans le temps et l’espace, la composition  de ces substances a cependant fortement évoluée.  Et le naturel a désormais tendance a cédé le pas aux filtres chimiques, voire alchimistes souvent préjudiciables à la santé des utilisatrices non seulement au regard de leur composition douteuse, mais aussi et surtout à cause du défaut d’hygiène.

 

Après tout, la meilleure façon de garder éventuellement son homme ne restent-t-elle pas la bonne manière, la séduction et…, bref, comme le dit une cantatrice, «savoir se comporter» ? Ah j’oubliais, la cuisine aussi et surtout ! Et ne l’oubliez pas mesdames, les mecs adorent également le naturel !

 

Bibata Coulibaly (Stagiaire)

SOURCE: La Sentinelle  du   19 déc 2014.
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