C’est un domaine qui nécessite une grande spécialisation pour ne pas compromettre la vie des hommes. Au Mali, la situation est craintive puisque nous assistons à une prolifération des produits « par terre » à travers des vendeuses et vendeurs emballants de médicaments dans la rue ou au bord des voies publiques. Cette pratique reste assez problématique. Faut-il y mettre fin sachant bien que des milliers de familles se nourrissent à travers elle ? Bien malin qui répondra à cette question.
La prolifération des médicaments peut en parti s’expliquer par le coût exorbitant des médicaments dans les officines. Pour preuve, au lieu d’acheter une plaquette de paracétamol à plus de 500 francs qui revient moins cher chez la vendeuse d’accoter 100f. Cependant, la gestion de ces points de vente reste assez problématique. Lutter contre ces pharmacies, c’est se prononcer pour l’augmentation du nombre de chômeurs, qui gagnent leur vie à travers cette activité.
L’autre côté de la médaille, c’est l’indifférence et le laxisme d’accepter et de laisser les gens à petit feu.
Ainsi, certains trouvent impossible de lutter contre ces médicaments parce qu’elles sont moins chères. Tel est le cas chez beaucoup de personnes : « il n’est pas facile de lutter contre la pharmacie par terre car les médicaments sont chers dans la pharmacie et puis les médicaments vendus par ces femmes guérissent rapidement et à bas prix ».
Mohamed Sogodogo, stagiaire
Source: Infosept