Dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), Wildaf Mali a organisé, le samedi 21 août 2021, une caravane d’information et sensibilisation sur ces pratiques néfastes à travers les 6 Communes du District de Bamako.
Les violences basées sur le genre sont devenues familières dans les paysages urbains et ruraux des villes maliennes. C’est dans le but d’éviter la banalisation de ce phénomène et en s’inscrivant dans le cadre des activités de la décennie d’action de lutte contre les violences basées sur genre que Wildaf- Mali s’engage au côté des femmes par l’organisation d’une caravane.
L’objectif de cette caravane selon les organisateurs est d’informer et sensibiliser les femmes, les hommes, les jeunes/ adolescents sur les VGB ainsi que les problématiques de la santé sexuelle et reproductive. En plus, il s’agit d’améliorer la fréquentation des centres de santé sur les cas de VGB et santé sexuelle et reproductive.
« Après cette caravane de sensibilisation, je puis nous affirmer que nous devrons retrousser nos manches pour lutter contre les VGB à travers une prise en compte du genre dans nos politiques, plans et programmes de développement. Je rêve de voir cette cité que nous avons en commun, devenir un havre de bonheur et de paix pour chacun et pour tous », a déclaré Sékou Sidibé du Wildaf-Mali.
Il a profité de l’occasion pour remercier les partenaires financiers (FUNAP et Fonds Canada) pour leurs engagements en vue de l’atteinte des objectifs du développement à travers les activités de sensibilisation, de renforcement et de plaidoyer pour une participation inclusive.
Dans son intervention, Aminata Diarra, membre de Wildaf-Mali, a expliqué que les violences basées sur le genre sont loin d’être négligeables. Selon elle, la crise de 2012 a engendré des déplacements forcés et des violences.
« Ces violences sont délibérément faites pour déstabiliser les familles et les communautés. Il s’agit des violences physiques, psychologiques et sexuelles, en particulier à l’égard des femmes et des enfants qui se produisent avec une plus grande régularité pendant et au lendemain d’un conflit armé. Les femmes sont victimes de viols, de grossesses précoces, non désirées, et tombent souvent dans la prostitution et l’esclavage sexuel, souvent par les mains des pacificateurs, polices ou forces occupantes. Cette crise politique et sécuritaire a eu des impacts socio-économiques sur les femmes et les filles dans les zones de départ comme dans les zones d’accueil.
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