L’embuscade sanglante contre les Forces armées maliennes sur la route nationale (RN6) près de Boni n’est pas restée impunie. Et pour cause, à la demande du chef suprême des armées, le colonel Assimi Goïta, l’aviation militaire malienne est entrée dans la danse. Les Forces armées maliennes (FAMa) ont effectué, le samedi 21 août 2021, une riposte virulente contre positions des terroristes aux environs de Boni dans la région de Douentza, de Guiré dans la région de Nara et à Koutiala, apprend-on dans un communiqué officiel.

Il n’est un secret pour personne, depuis quelques jours, les attaques terroristes se sont multipliées un peu partout au Mali. A Ouatagouna, plus de 50 civils ont été tués par des assaillants ; le domicile du sous-préfet de Mafounè incendié ; l’explosion des mines sur la route de Nara et l’embuscade sanglant du jeudi 19 août dernier entre Nokara et Boni. Le bilan est d’une dizaine de morts du côté des FAMa.

Face à la recrudescence de ces attaques, la riposte de la hiérarchie militaire ne s’est fait pas attendre :

« Les FAMa ont effectué une riposte virulente en menant des frappes aériennes successives le samedi 21 août 2021 contre des positions terroristes aux environs de Boni dans la région de Douentza, de Guiré dans la région de Nara et à Koutiala », peut-on lire dans le communiqué.

Il y ressort également : « Suite à l’embuscade tendue contre un convoi FAMa, le jeudi 19 août 2021, des positions terroristes ont été aperçues dans lesdits secteurs et traitées en conséquence. Les opérations aériennes ont pris fin en début de soirée ».

Il faut rappeler que dans la même journée du jeudi, certains officiers de l’armée se sont déplacés dans hélicoptère à Boni avec les chefs militaires pour présenter leurs condoléances et voir comment va le moral de la troupe.

Selon les sources, les soldats en colère auraient retenu ces chefs et en laissant partir l’hélicoptère. « Personne n’ira par l’hélicoptère, nous allons prendre la route avec nos chefs vers Sévaré pour qu’ils puissent se rendre compte eux-mêmes des problèmes de sécurité que nous avons », a déclaré un soldat en colère.

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