La 3e réunion du comité de dialogue inclusif concluant le processus de formulation des priorités résiliences du Mali dans le cadre de l’Alliance globale pour la résilience (Agir) au Sahel et en Afrique de l’Ouest pour la réduction de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle s’est tenue hier 22 octobre au CICB, sous la présidence du ministre du Développement rural, ministre-coordinateur du CILSS.
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Il a aussi relevé que le comité inclusif s’est réuni pour la première fois le 21 mars 2014 pour lancer le processus national devant aboutir à l’adoption d’un cadre de référence pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au cours des 20 prochaines années.
La représentante de la FAO, FatoumaSeid, dira qu’à l’horizon 2050, la planète devrait compter 9 milliards d’habitants et la population du seul continent africain devrait atteindre 2 milliards d’habitants. La pression sur les ressources naturelles et alimentaires sera considérable et fortement exacerbée par toute crise ou catastrophe survenant dans ce contexte. Avant de déclarer que les défis restent nombreux. “Nous nous réjouissons que le Mali aujourd’hui dispose d’un document qui définit les priorités résiliences pays à l’horizon 2035 et d’un plan d’action quinquennal soumis à notre attention pour son adoption”, a-t-elle indiqué.
Ousmane Koné, ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, représentant le ministre du Développement rural, a tenu le discours d’ouverture des travaux devant aboutir à la validation des priorités résiliences pays. Il ne s’est pas privé de saluer les participants à l’atelier et surtout les partenaires techniques financiers membres de cette Alliance ainsi que les organisations intergouvernementales comme le CILSS, l’Uémoa et la Cédéao pour leur engagement.
Oumar B. Sidibé
source : L’Indicateur du Renouveau