Plus de 11 millions de sans-papiers vivent aux Etats-Unis mais la réforme sur l’immigration avec d’éventuelles régularisations peine à passer au Congrès à cause de l’hostilité du Tea Party.
“Ça devrait être la chose la plus facile à faire, pour être honnête, car c’est une énorme opportunité.
L’immigration n’est pas un problème”, a expliqué Jeb Bush, troisième Bush à s’intéresser à la Maison Blanche.
Jeb Bush, 35 ans, a tenu ses propos lors d’un discours au Club économique de Detroit, coeur de l’industrie automobile américaine.
C’était le premier discours solennel prononcé par le républicain depuis son annonce, en décembre, qu’il envisageait sérieusement une candidature.
Ancien gouverneur de Floride, Jeb Bush a posé dans son discours les jalons de sa “vision” conservatrice pour réduire les inégalités économiques et retrouver une forte croissance de 4% par an.
“Réformer un système d’immigration obsolète est une énorme opportunité pour atteindre ces 4%”, a-t-il déclaré lors d’une séance de questions-réponses avant d’ajouter : “Nous avons besoin de gens jeunes et dynamiques qui contribueront immédiatement à notre économie. Nous ne devons pas en avoir peur”.
Il estime que toute réforme doit passer par un rééquilibrage des sources d’immigration permanente, aujourd’hui largement dominée selon lui par le regroupement familial.
Sa déclaration contraste avec la position de nombreux républicains qui préfèrent aborder l’immigration sous l’angle des clandestins et de la protection des frontières.
Loin d’être le favori des candidats à l’investiture républicaine, Jeb Bush figure néanmoins parmi la douzaine de candidats potentiels.
Interrogé sur le poids de son nom de famille, il a proclamé son amour pour son père et son frère, élus présidents respectivement en 1988 et 2000. “J’aime mon frère, et je pense qu’il fut un grand président”, s’est-il félicité.
source : BBC