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URTEL : BANDIOUGOU DANTE, NOUVEAU PRESIDENT

Il remplace Daouda Mariko qui avait placé son mandat sous le signe de la dynamisation et de la recherche de partenariat

Choguel Kokala Maiga president autorite regulation telecommunication tic parti mpr politicienL’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) a désormais un nouveau président en la personne de Bandiougou Danté, directeur de la radio Fanya de Ségou. Il a été porté à la tête de l’organisation commune des radios et télévisions libres à l’issue du 7è congrès tenu les samedi et dimanche à la Cité de l’UNICEF. Il remplace ainsi le président sortant Daouda Mariko qui a expliqué qu’il avait placé son mandat sous le signe de la dynamisation et de la recherche du partenariat. Daouda Mariko s’est félicité des résultats obtenus dans ce domaine lors de l’ouverture officielle présidée samedi par le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication Choguel Kokalla Maïga.

En soulignant la place de la radio dans notre pays, le ministre Maïga a indiqué que « depuis plus de deux décennies, grâce à une libéralisation volontariste, la radio s’est déployée dans tout le pays, dans toutes les communes, accompagnant la gouvernance locale et nationale et faisant de la décentralisation une réalité sociale, politique et administrative ». Il a salué le sens de l’organisation des acteurs des radios par la création de l’URTEL qui « s’est imposée aujourd’hui comme une association faîtière et comme un partenaire prioritaire et stratégique pour les pouvoirs publics, notamment le gouvernement à travers le département en charge de la communication ».
Choguel Kokalla Maïga a salué également la contribution de l’URTEL dans le processus d’élaboration des textes fondateurs de la Haute autorité de la communication (HAC), mais aussi des textes de la loi sur les services privés audiovisuels.
Le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication a invité l’URTEL à une analyse approfondie de la marche du secteur de la radio. Le gouvernement de son côté, a-t-il annoncé, est à pied d’œuvre pour doter le secteur de la communication en général de textes législatifs « afin de favoriser un environnement sain, fiable et viable ». « En plus de la Haute autorité de la communication dont la ratification de l’Ordonnance de création est attendue ces jours-ci à l’Assemblée nationale, je vous informe de la promulgation récente, par le président de la République, de la loi portant création de l’Ecole supérieure de journalisme et de communication. Cette école, demandée de tous, est là pour faire face à une des plus grosses difficultés du secteur : la formation. Nous mettrons tout en œuvre, avec les autorités universitaires pour que, dès la rentrée prochaine, cette nouvelle structure puisse démarrer les cours. » Choguel K. Maïga a ajouté que des ressources humaines de qualité sont vitales pour le développement des médias fiables et pérennes. « Cela est fondamental, si nous voulons assister à l’émergence d’entreprises de radios professionnellement assises et économiquement rentables. C’est le défi majeur qui se pose au secteur tout entier, à l’heure de la concurrence et surtout du numérique », a souligné le ministre Maïga.
Aujourd’hui, notre pays qui est cité en exemple pour le nombre de ses stations de radio, en compte plus de 330. Les demandes de fréquences à l’échelle du pays sont nombreuses et l’offre est de plus en plus limitée dans la capitale et même à l’intérieur du pays, a-t-il fait remarquer. Après plus de vingt ans de pluralisme radiophonique, sommes-nous réellement cités pour la qualité ?, s’est interrogé le ministre Maïga qui a estimé qu’il y a suffisamment de radios pour nos populations. « C’est le moment pour nous tous de penser aux moyens d’améliorer la qualité des services », a-t-il relevé, ajoutant que l’aide publique à la presse est un moyen d’y parvenir mais qu’elle ne saurait suffire. « Nous réfléchissons aux moyens de la revoir à la hausse. La loi sur la publicité viendra très bientôt, nous l’espérons, pour favoriser les conditions de créer d’autres sources de revenus pour vos structures », a-t-il annoncé.
Pour Choguel Kokalla Maïga, il est indispensable de préserver « le vent de la liberté » que les radios font souffler sur notre pays « surtout en ces mouvements, où le pays fait face à des adversités multiformes, notamment sur le plan sécuritaire ».
Le ministre Maïga n’a pas manqué de solliciter l’appui des radios libres pour la réussite de la cérémonie de signature de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger. « Avec le civisme et le patriotisme qui vous animent, je lance un vibrant appel à l’ensemble des services de radios libres et à l’URTEL, votre association, à accompagner le gouvernement pour la réussite de cet évènement et pour que la paix et la réconciliation nous ouvrent le chemin de la prospérité et du développement, dans un Mali sécurisé et stable », a indiqué le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication.
B. TOURE

source : L Essor

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