Chaque année de nouveaux établissements supérieurs privés voient le jour et mettent tout en œuvre pour attirer les étudiants intéressés par ces formations professionalisantes. C’est fort de ce constat que les responsables de l’Association des établissements privés supérieurs du Mali (AEBEM) a initié ce week-end une rencontre dans les locaux de l’Institut des sciences politiques, des relations internationales et de la communication.
La rencontre présidée par Mamadou Alou Diallo, président de l’AEBEM a enregistré la présence d’une cinquantaine de promoteurs d’établissements privés du Mali.
Selon le président de l’association, l’objectif de cette rencontre est de rassembler la famille de l’enseignement supérieur privé du Mali, de les aviser du rôle de l’association des établissements privés de l’enseignement supérieur et surtout de mettre en cause l’enseignement supérieur privé du Mali.
A ses dires, les promoteurs d’établissements privés sont souvent pointés du doigt d’être des hommes d’affaires ou l’insuffisance d’enseignants qualifiés pour dispenser des cours de qualité.
Aujourd’hui, estime Mamadou Aliou Diallo, son association a un rôle important à jouer dans le développement du continent et surtout de notre pays.
Au Mali, deux textes régissent actuellement l’enseignement privé : la loi N°94-032 portant statut de l’enseignement privé en République du Mali et le décret N°94-276/PRM du 15 août 1994 fixant les modalités d’application de cette loi.
Ces dispositions qui prévoient la création et l’ouverture des écoles privées, prévoient également les modalités de leur fonctionnement.
La floraison rapide de ces établissements, mais surtout les difficultés rencontrées par les étudiants à la fin de leurs cursus, pose la question de la réglementation de ce secteur.