Le Pr. Mamadou Koumaré, représentant le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a ouvert, le 16 décembre 2021, à la Faculté de Droit Privé (FDPRI) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), la fête commémorative du dixième anniversaire de l’USJPB. Prévue pour trois jours, elle est placée sous le signe de «la rénovation au service du développement de la nation ». La présidente du conseil d’administration de l’USJPB, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, le Recteur de l’USJPB, Pr. Moussa Djiré et son personnel, les Doyens, professeurs, étudiants, partenaires, autres universités, grandes écoles et instituts, prennent part à cette fête commémorative des 10 ans de l’USJPB.
Au nom du Ministre de l’enseignement supérieur, le Pr. Mamadou Koumaré s’est réjoui qu’accours de cette décennie l’USJPB soit attractive au point que des milliers de jeunes du Mali et d’ailleurs viennent y acquérir la science et un métier. Selon lui, l’USJPB ne dément pas les espoirs placés en elle, à savoir devenir la référence en matière de formation juridique, administrative et politique au Mali. «Avec un corps professoral permanent et vacataire, expérimenté, jeune et dynamique, appuyé par une administration moderne, des offres de formation assez diversifiées et professionnalisantes pour répondre aux besoins de l’emploi ; des conditions d’étude et de travail qui s’améliorent, une coopération interuniversitaire qui adapte l’université à son environnement, le développement d’activités culturelles et sportives universitaires, le tout basé sur une gouvernance concertée et inclusive. Vous avez su rénover l’USJPB et la mettre au service du développement de la nation. C’est cela l’université du 21ème siècle», s’est fortement réjoui le Pr. Mamoudou Koumaré du travail abattu par le Recteur Moussa Djiré et son équipe, et de ceux qui l’ont précédé.
Le Pr. Mamoudou Koumaré a rappelé, malgré les résultats acquis, que la qualité de la recherche et de l’enseignement constitue une quête perpétuelle dans un monde où seuls les meilleurs comptent. En plus de l’enseignement et de la recherche scientifique, insiste le Pr. Mamoudou Koumaré, l’université du 21ème siècle se doit d’être un centre de création d’entreprises et de dynamisation de l’économie. «La valorisation de l’économie qui implique que l’université s’adapte à son environnement socioéconomique et professionnel», a déclaré Koumaré qui a profité de l’occasion pour inviter les recteurs, les directeurs des grandes écoles et d’instituts de recherche, enseignants chercheurs, étudiants, à l’unissons pour être à ce rendez-vous. «L’Etat vous encourage déjà avec l’adoption de la loi d’orientation sur l’éducation, le basculement dans le système LMD (Licence-Master-Doctorat), l’adoption du statut des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la création de l’agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, sous la forme d’un établissement à caractère scientifique et technologique, l’élaboration et la valorisation de la politique nationale des sciences, de la technique et de l’innovation, la création de l’académie des sciences du Mali, etc.», a fait savoir le Pr. Mamoudou Koumaré. En outre, a indiqué le représentant du ministre, l’université doit offrir des perspectives, notamment intéressantes en se basant sur les enjeux du 21ème siècle qui constituent un véritable défi lancé aux scientifiques. « La collaboration de nos institutions d’enseignement et de recherche avec leurs homologues françaises, dont l’IRD, dans le cadre du laboratoire mixte international LMI-MacoTer, est à saluer », a illustré le Pr. Koumaré. Autre conseil fort adressé aux universités, grandes écoles, instituts par le Pr. Mamoudou Koumaré est d’avoir une politique de structuration durable du partenariat autour de projets novateurs pour le développement et attractifs auprès des bailleurs de fonds nationaux et internationaux. «La recherche rassemble. Elle favorise la mobilité sud-sud, nord-sud, à travers l’accueil d’enseignants chercheurs, d’étudiants, l’accessibilité à des ressources mutualisées, la création de structures d’animation scientifique transversale, de thèmes ou de programmes innovants. Le programme Tokten, le programme de formation des formateurs, les programmes offerts par l’agence universitaire de la francophonie, la coopération avec l’université du Luxembourg et l’USJPB, sont des exemples clairs », a indiqué le Pr. Mamoudou Koumaré. Pour finir Koumaré a été, on ne peut plus, clair. « L’atteinte de ces objectifs implique des ressources humaines de qualité, capables d’assurer la relève afin de répondre aux besoins multiformes de développement dans un monde de plus en plus globalisé», a-t-il dit. Et d’ajouter que, « l’Etat a consenti des efforts pour la promotion de nos enseignants au CAMES et à la CNELA avec des résultats fort appréciables. » « Il poursuivra aussi, dans la mesure des moyens disponibles, sa politique de recrutement dans les universités », a promis le Pr. Mamoudou Koumaré.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain