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Union des mouvements d’alliances pour le Mali (UMAM) : Jeamille Bittar se perdrait-il en conjectures ?

Il y a un temps pour tout ! Un temps pour flatter son « égo » et prendre son nombril pour le centre de la terre, la tête dans les éthers. Un temps pour déchanter, le temps de redescendre sur terre pour prendre la stricte mesure de sa personne. Tel qu’il en fut pour ce « businessman », Jeamille Bittar, pour ne pas le nommer, reconverti en politique et auréolé  par cette nouvelle trouvaille, au point de se découvrir des qualités de « bâtisseur d’un Mali émergent ».

 

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C’est que dans la tragi-comédie qui aura précédé, tout le monde pouvait s’autoriser des rêves, et souvent des plus ridiculement fantaisistes, l’essentiel était  de ne pas être un inconnu dans le bataillon des laudateurs du prince. Et Jeamille Bittar s’était tellement tout permis que la « maison Pdes », déjà pleine à craquer d’ambitions personnelles aiguisées, ne pouvait en contenir davantage.

Vînt alors le temps du divorce, ensuite celui de la réaffirmation, sinon de l’indépendance avec la création de l’Umam (Union des Mouvements et Alliances pour le Mali). Mise à l’épreuve de la pratique, les ambitions s’étiolèrent et l’Umam elle-même semble désormais s’évaporer dans la nature. A croire que le « candidat du Mali émergent » n’arrive toujours pas à digérer sa défaite, la sienne propre, et celle du parti sorti infructueux des législatives dernières. Car depuis les élections motus bouche cousue à l’Umam. Pas de réunion, pas de déclaration, et Bittar lui-même se fait discrète. Tout au contraire de son tempérament ! Lui qui, il y a sous peu, ne manquait aucune occasion pour s’attirer la lumière des projecteurs, d’abord au Pdes, ensuite à l’Umam.

Si son entourage affirme qu’il n’y a rien comme problème, le fait que d’aucunes affirment que l’Umam serait dans la posture de fusionner avec l’Urd de Soumaïla Cissé prouve le contraire. C’est qu’à l’Umam, on aura fait le constat qu’un parti politique ne se gère pas comme une entreprise.
A défaut donc de mettre les clefs sous le paillasson, l’Umam voudrait donc mieux accepter de disparaître au profit d’un autre plus grand, plus confirmé et plus présent. Sait-on jamais, peut-être que ce plus grand que soi peut nous aider à sortir des chantiers battus. Fut-il dans l’opposition !

Assane Sy DOLO

SOURCE: Soir de Bamako

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