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UNE VOLONTE COMMUNE DE RENFORCER UNE COOPERATION FRUCTUEUSE ET CONSTANTE

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Cette coopération s’appuie sur un cadre juridique solide depuis 1960 couvrant pratiquement tous les domaines : sécuritaire, socio-économique, culturel et religieux

C’est un fait incontesté : Entre notre pays et la République algérienne démocratique et populaire, les relations d’amitié, de fraternité et de coopération transcendent les conjonctures politiques. Il n’est pas exagéré de dire que l’axe Bamako-Alger occupe dans l’histoire ancienne et moderne de notre pays une place spéciale.
Dans la perspective de promouvoir cette dynamique, le président de la République a entamé hier une visite d’Etat de 48 heures dans la capitale algérienne. C’est pour la troisième fois que le président Ibrahim Boubacar Keita se rend en Algérie depuis son accession à la magistrature suprême. Au menu de cette visite, des séances entre le chef de l’Etat et les autorités algériennes, notamment avec le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne, Mohamed Larbi Ould Khelifa et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. La visite présidentielle sera surtout marquée par l’entretien entre le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita et son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika ainsi que les échanges de décorations entre les deux hommes d’Etats.
Le président de la République est accompagné pour l’occasion par plusieurs membres du gouvernement : Abdoulaye Diop (Affaires étrangères, Intégration africaine et de la Coopération internationale), Tiéman Hubert Coulibaly (Défense et Anciens combattants), Sidi Mohamed Ould Zahabi (Réconciliation nationale), Hamadou Konaté (Solidarité, Action humanitaire et Reconstruction du Nord), Abdoulaye Idrissa Maiga (Administration territoriale et Décentralisation).
Le président de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Keita et l’honorable Yaya Sangaré, membre de la commission défense font également partie de la délégation présidentielle.
Liée par l’histoire, la géographie et surtout par la communauté des peuples, la coopération entre le Mali et son grand voisin du Nord s’appuie depuis 1960 sur des réalités histoires engageant l’histoire politico-militaire des deux pays. En février 1961, se souviennent les historiens, notre pays fut l’un des premiers à reconnaître le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Et son rôle dans la lutte d’indépendance de son pays du nord a été mémorable, puisqu’il a servi de base à arrière aux combats indépendantistes algériens. Et octobre 1963, Le Mali jouera le rôle de médiateur dans le conflit qui oppose le Maroc et l’Algérie, dénommé la « petite guerre des sables ». Bref, inaltérable en dépit des vicissitudes de l’histoire, cette coopération s’appuie sur un cadre juridique solide depuis 1960 couvrant pratiquement tous les domaines (sécuritaire, socio-économique, culturel et religieux).
L’Algérie est une puissance régionale à la fois sur le plan économique, politique et militaire. En raison de sa puissance militaire et de sa stature politique dans la région, l’Algérie est devenue une alliée fondamentale de notre pays dans sa lutte pour son intégrité territoriale et son unité nationale. Et la volonté commune des deux pays de construire une coopération sur la base de nos intérêts communs fait de l’Algérie un voisin incontournable dans la stabilité de notre pays.
Aujourd’hui, le Mali et l’Algérie disposent d’un certain nombre d’instruments permettant de renforcer les relations entre les deux pays. Cette coopération est multiforme : sécuritaire, commerciale, financière (accords sur la promotion et la protection réciproque des investissements, conventions en vue d’éviter la double imposition), développement rural, formation (l’Algérie accorde chaque année aux étudiants maliens des bourses de formation). L’un des domaines les plus importants dans la coopération nos deux pays reste l’aspect culturel.
Selon les diplomates, le dynamisme des relations bilatérales entre notre pays et l’Algérie s’explique surtout par l’approche à la fois consensuelle et professionnelle que les deux pays ont voulu donner à cette relation. Il faut rappeler que l’Algérie a joué un rôle capital dans les négociations inter-maliennes qui ont permis la signature de l’Accord de paix et de réconciliation nationale signé à Bamako, respectivement par le gouvernement, la plateforme et la communauté internationale le 15 mai dernier et par la CMA le 21 juin.
D. D.

source : L’ Essor

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