Les FAMa et Barkhane mènent une opération conjointe dans la localité d’Akabar, dans le secteur de Ménaka. Action menée “en liaison avec les forces armées maliennes (FAMa) et en coordination avec l’armée nigérienne “, qui agissait de l’autre côté de la frontière, au sud. “Le 14 juin matin, poursuit le communiqué, un hélicoptère de type GAZELLE déployé en appui des troupes au sol a été contraint à un atterrissage d’urgence”. “Cette opération a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes “.
L’appareil a été “récupéré et extrait de la zone” mais sera difficilement réparable, a indiqué le porte-parole de l’état-major, le général Patrik Steiger. Leurs jours ne sont pas en danger. Plus d’une vingtaine de terroristes ont été mis hors de combat grâce à cette opération, selon l’état-major des armées françaises, les fouilles de la zone effectuées par BARKHANE et les FAMa ont permis de saisir une grande quantité de ressources parmi lesquelles plus d’une vingtaine de motos, des moyens d’observation et de communication, ainsi que de l’armement.
Les opérations militaires conjointes fréquentes que mènent les forces armées maliennes avec les forces de l’opération Barkhane, qui mobilise quelque 4.500 militaires français dans le Sahel, n’ont pas empêché les violences des groupes armés qui frappaient le nord du pays de se propager depuis 2015 du Nord vers le centre, voire parfois le Sud.
Des zones du Mali toujours hors contrôle Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.
Aujourd’hui, elles se mêlent très souvent à des conflits intercommunautaires, à l’instar du Burkina Faso et du Niger voisins.