Notre équipe a su s’imposer 2-1 à Libreville durant un match amical de préparation à la CAN 2015. Une victoire faisant toujours plaisir, celle-ci revêt une importance particulière pour notre pays et laisse présager le meilleur pour la compétition toute proche.

Alors que le Maroc a abandonné à la dernière minute l’organisation de la plus grande compétition sportive de notre continent, et qu’une partie de la presse algérienne a publié un article honteux vis-à-vis des africains subsahariens, nos aigles ont su montrer que ces attaques n’avaient pas entachées leur motivation : malgré l’adversité, ils ont remporté 2-1 le match amical qui les opposés à l’équipe gabonaise du FC Akanda, grâce à un but à la 5e minute du capitaine d’équipe, Seidou Keita, puis un second de Modibo Mayiga. Cette victoire est d’autant plus belle que le seul but marqué par l’équipe adverse repose sur un penalty. Clamons le haut et fort : le titre est à notre portée !

L’entrée en compétition contre le Cameroun, favori du groupe, ne va cependant  pas être des plus simples. Notre équipe devra donner tout son possible pour montrer à tous les maliens, et plus largement, à tous les africains, que leur présence n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat du travail. Cette équipe peut symboliser notre unité nationale. Ce rassemblement a d’ailleurs été initié par le comité central des supporters des Aigles qui a souhaité rencontrer les différentes dignités religieuses du pays afin de recueillir leur bénédiction. On peut d’ailleurs noter qu’ils sont allés jusqu’à rencontrer le guide spirituel d’Ançar Dine. Cette démarche montre qu’au-delà des considérations de chacun, l’unité nationale est la priorité malgré les divergences d’opinion religieuse. Il est beau de voir que, contrairement aux terroristes qui n’acceptent aucune différence, le football lui rassemble.

Espérons que cette démonstration sera couronnée de succès et servira au tout nouveau gouvernement pour conduire le pays, au-delà des quêtes personnelles religieuses ou financières, vers une stabilité durable !

Khalilou COULIBALY

Source: Autre presse