Selon le département de maintien de la paix de la CEDEAO, l’organisation sous-régionale devrait payer dans les prochains jours les pays contributeurs de la MISMA. Ainsi, ce sont 1 028 dollars soit environ plus de 500 000 FCFA qui seront versés par mois par soldat engagé au Mali.
Ce montant sera remis au pays contributeur, lequel opère des prélèvements et remettra à son tour 800 dollars (soit 400 000 FCFA) pour chaque mois passé en opération. Des compensations sont prévues pour les militaires blessés. Ce montant, selon les responsables de la CEDEAO, sera alloué en fonction du degré d’invalidité de chaque soldat, un taux d’invalidité établi par un comité ad hoc.
Et, pour les militaires tués,leur famille devrait recevoir 50 000 dollars de compensation soit un montant de 25 millions de FCFA. Ce même montant sera versé aux troupes tchadiennes. Il faut rappeler que c’est la CEDEAO qui prenait en charge ces frais avant que ces troupes ne passent sous commandement onusien.
Les caissiers du CHU Gabriel Touré en grève suite à la disparition de 10 millions de FCFA
Les caissiers du service des entrées de l’hôpital Gabriel Touré observent depuis hier mercredi une cessation de travail. Cette grève, à en croire des sources proches de l’hôpital, est consécutive à la disparition non justifiée d’un montant de 10 000 000 FCFA dans les caisses du service des entrées.
Cette disparition a été constatée au cours d’un contrôle de routine. Il semblerait que dans le cadre de la modernisation des services administratifs de cet hôpital, la nouvelle direction a installé un logiciel au niveau de toutes les caisses du bureau des entrées pour faciliter la traçabilité des sommes perçues à l’hôpital. Ainsi, à en croire la même source, grâce à l’installation de cet outil, les caisses, en un peu de temps, ont fait des recettes records allant souvent jusqu’à plus de 70 millions par mois soit une augmentation de 130%.
Malgré cette performance, la direction de l’hôpital est restée sur sa garde tout en menant des contrôles de routine, faits par l’installateur du logiciel et son partenaire belge. Ces investigations ont décelé des modifications délibérées par les caissiers qui ont entrainé une perte de 10 000 000 de FCFA au service. La machine a donné le détail des sommes volatilisées au niveau de chaque caisse avec les noms des cassiers.
C’est lorsque la direction a informé les caissiers de ces pertes et les a invités à une rencontre que ceux-ci ont refusé de venir au service, prétextant qu’ils ne sont plus » en sécurité « laissant du coup les malades à leur sort. Il a fallu que la direction fasse appel à d’autres compétences au sein de l’hôpital pour permettre aux patients d’acheter les tickets et avoir accès au personnel soignant.
Le maire de la commune VI évacué de nouveau en France
Selon plusieurs sources concordantes, le maire de la commune VI, Souleymane Dagnon, a été de nouveau évacué d’urgence en France pour raison de maladie. Il faut rappeler que cela fait plusieurs mois que l’édile de la commune VI souffre d’un problème à la gorge, toute chose qui avait rendu inaudible en un moment sa voix. Il s’était rendu il y a environ deux mois de cela dans l’hexagone pour un premier traitement. Malgré les soins reçus, la maladie persiste au point qu’il n’arrive plus à assumer ses charges de maire.
Prolifération des armes légères : des pistolets artisanaux vendus entre 5 000 et 15 000 FCFA
S’il y a aujourd’hui, un casse-tête dans notre pays, c’est évidemment le problème d’insécurité tant au nord du pays qu’au sud. Car de nos jours n’importe qui peut se procurer une arme à feu. Selon les statistiques fournies par la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, ce sont près de 7 200 armes artisanales qui sont fabriquées chaque année.
Sur ce nombre seules 1000 environ sont déclarées aux autorités. Le reste se trouve sur le marché noir à des prix dérisoires. Selon la première responsable de cette commission, Générale Coulibaly Kani Diabaté, le prix de ces armes varie entre 5 000 FCFA à 15 000 FCFA. Toute chose qui explique aisément le nombre élevé du taux de criminalité dans notre pays.
Aéroport de Bamako: des toilettes insalubres et inadaptées
Vu de l’extérieur, l’aéroport de Bamako-Senou n’a rien à envier aux autres aéroports de la sous-région. Mais une fois à l’intérieur, tout change. En effet, une chaleur torride qui vous accueille, des toilettes insalubres et qui manquent d’espace, une fois le contrôle franchi, pour faire des ablutions.
Quand on sait que nombre des voyageurs sont des musulmans qui doivent s’acquitter des cinq prières quotidiennes, il est évident que ceux-ci vont, en dépit de l’absence d’un lieu qui s’y prête, chercher à faire les ablutions dans ces toilettes étroites et insalubres. Il suffit tout simplement de s’inspirer de l’exemple de certains aéroports en Afrique pour savoir ce qui est à faire à Bamako-Sénou. Cela permettra de lier l’utile (la pratique de la foi) au plaisir de voyager.
Il faudra également penser au confort de tous ces voyageurs qui passent par le salon ordinaire, en y menant de temps en temps la climatisation en marche. Car, même si l’électricité coûte cher, les passagers ordinaires ont eux aussi payé pour leurs billets. A Bamako-Senou, on a l’impression que seuls les privilégiés du salon d’honneur ont droit à la fraîcheur. Ces derniers n’ont, le plus souvent, rien déboursé pour leurs titres de voyage inscrits sur le dos du budget d’Etat. Ni pour le passeport établi gratuitement.
Rassemblés Kassoum THERA
Source: L’independant