Le sommet Afrique-Europe s’est ouvert pour deux jours à Bruxelles. 40 chefs d’Etat et de gouvernement du continent africains étaient représentés, sur 55 que compte l’Afrique.
L’annonce du retrait de l’armée française du Mali n’a pas chamboulé tant que ça ce premier jour du sommet UA-UE. Les dirigeants européens et africains ont entamé à Bruxelles le sommet visant à affronter des défis communs.
Après une courte réunion des Vingt-Sept consacrée aux tensions autour de l’Ukraine, 40 des 55 dirigeants membres de l’Union africaine (UA) ont retrouvé leurs homologues de l’UE pour définir un nouveau partenariat fondé sur “l’échange et le partage”.
Une déclaration commune sera adoptée lors du sommet et elle sera accompagnée d’une liste de projets concrets.
Après l’annonce de la décision française de quitter le Mali, l’UE entend vérifier “d’ici quelques jours” si les conditions et les garanties sont remplies pour le maintien au Mali de ses deux missions de formation militaire (EUTM) et policière (EUCAP), a annoncé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
La lutte contre la pandémie de Covid-19 est une autre priorité. Seulement 11% de la population du continent africain est entièrement vaccinée.
L’UE a donné 150 millions de vaccins à l’Afrique et va poursuivre cet effort. Elle soutiendra aussi la création de centres de production de vaccins au Sénégal, au Rwanda, au Ghana et en Afrique du Sud.
Les Européens veulent également revoir leur soutien financier: une stratégie globale d’investissements dotée de 150 milliards d’euros sur sept ans est prévue pour “aider des projets voulus et portés par les Africains pour la transformation de leurs économies”. Le climat et l’énergie sont également jugés prioritaires.
Wendy Bashi a assisté à l’ouverture du sommet pour la DW. Cliquez sur la photo ci dessus pour écouter ses précisions.
Source: DW