Ce mercredi 14 février est un jour décisif dans la lutte contre les ennemis de la paix au Mali. Les environs de Tinzaouatène ont été le théâtre d’un bombardement sur des regroupements terroristes ayant fait au moins une vingtaine de morts. Le chef du JNIM, Iyad Ag Ghaly, a vraisemblablement été blessé par les bombes de la force Barkhane. Si ce coup est fatal pour Iyad Ag Ghaly et son organisation, il est surtout le signe pour le Mali et ses enfants que les terroristes sont eux aussi vulnérables et punissables L’espoir d’un Mali un et indivisible rejaillit à nouveau après 5 ans d’obscurantisme imposé au nord Mali.
Contrairement à ce que les terroristes essaient en vain de nous faire croire depuis 2012, la paix et l’union du Mali est belle et bien une réalité. Chez nous, l’éducation de la jeunesse malienne est au cœur de la renaissance de notre pays et notre foi y prend pleinement part. L’Islam a été travesti par ces opposants à la réconciliation. Il a été instrumentalisé pour asservir les populations touchées par la pauvreté. L’Islam est fédérateur de notre société depuis des siècles tout comme les traditions de chaque communauté composant le Mali qui prône le rôle éminemment vertueux de la femme qui transmet les valeurs et forme notre jeunesse.
La chute des terroristes du JNIM est là, l’actualité le montre bien ce jour. Ces pseudo-djihadistes ne seront bientôt plus en mesure d’utiliser nos enfants pour effectuer leurs basses œuvres. Le programme d’Iyad Ag Ghaly durant ces dernières années n’était fondé que sur la privation de nourriture, la manipulation de notre religion et la suppression de l’éducation et de l’enseignement de notre culture. Ce projet machiavélique est sur le point de se terminer. Les maliens doivent poursuivre leur élan mobilisateur autour de la devise de notre pays « un peuple, un but, une foi ». Nous devons continuer à dénoncer l’instrumentalisation des plus démunis organisée par les derniers terroristes qui restent encore debout, toujours avides de pouvoir, et qui grâce à leur argent vont tenter de recruter nos enfants pour les faire tuer à leur place.
Nos jeunes ne se laisseront plus séduire et endoctriner par la propagande d’Iyad Ag Ghaly et pour les aider à ne pas écouter ses discours nous devons dénoncer les derniers soutiens qui lui restent. Sa mise sous tutelle des femmes, de la jeunesse, des institutions maliennes et de la société civile n’aura pas lieu. La communauté des peuples du Mali continuera à promouvoir les libertés, le retour de l’éducation et de la formation pour tous les enfants sans crainte de représailles. L’espoir d’un Mali réunifié ouvert sur l’avenir renait.
« On n’est pas orphelin d’avoir perdu père et mère, mais d’avoir perdu l’espoir »
Aïcha Sangaré
