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Un mort et plusieurs blessés dans une attaque au couteau à Londres

La police de Londres a reçu les premiers appels à 22 h 33, mercredi 3 août. Un homme seul armé d’un couteau attaquait les passants à Russell Square, près du British Museum, au centre de Londres. Cinq minutes plus tard, les forces de l’ordre étaient sur place. Elles ont pu capturer l’homme vivant, en l’immobilisant au Taser, un pistolet à décharge électrique.

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Une femme d’une soixantaine d’années a été traitée sur place immédiatement, mais elle a été déclarée morte sur les lieux du crime. Cinq autres personnes ont été blessées.

Après avoir rendu hommage aux victimes et salué le travail des policiers londoniens, le maire de la capitale, Sadiq Kahn, a appelé dans un communiqué « au calme et à la vigilance » jeudi matin, assurant que la sécurité de Londres était« sa priorité numéro un ».

L’homme arrêté a 19 ans et est traité à l’hôpital, sous surveillance policière. L’enquête penche plutôt vers la piste d’un déséquilibré. « Les premières indications suggèrent que la santé mentale est un facteur significatif dans ce cas et c’est une des principales pistes », a déclaré vers 4 heures, jeudi, Mark Rowley, chargé des opérations spéciales à la police de Londres. Néanmoins, il n’exclut pas totalement la piste terroriste, estimant qu’il est trop tôt pour être catégorique :« Le terrorisme demeure une des pistes que nous devons explorer. »

Les forces antiterroristes restent en soutien

Preuve de l’hésitation de la police, l’unité chargée de l’enquête est actuellement celle des homicides, mais les forces antiterroristes restent en soutien dans ce dossier. Cette ambiguïté pourrait indiquer que l’attaque se situait à la frontière floue entre l’attaque d’un déséquilibré et le loup solitaire terroriste.

Preuve que la police ne traite pas tout à fait cette affaire comme un simple coup de folie, elle a décidé de renforcer la sécurité dans la capitale britannique. « Les Londoniens vont se réveiller et constater une augmentation du nombre de policiers dans les rues, y compris des agents armés », explique M. Rowley.

Le risque terroriste au Royaume-Uni est actuellement fixé au niveau « sévère », le deuxième échelon sur cinq. Cela signifie qu’une attaque est jugée « hautement probable ». Mercredi, quelques heures avant l’attaque, Bernard Hogan-Howe, le chef de la police londonienne, le redisait : la question n’est pas si un attentat va avoir lieu, mais quand :

« Nous n’avons pas d’information concernant une attaque qui peut se produire prochainement, mais nous savons que nous sommes en Europe occidentale. Nous avons vu des attaques enAllemagne, en Belgique, en France et il serait absurde d’ignorer cela. »

600 policiers armés supplémentaires

Il annonçait par ailleurs le déploiement de 600 policiers armés supplémentaires dans les rues de Londres, portant le total à 2 800. Traditionnellement, les « bobbies » britanniques sont sans arme, mais la tendance s’érode depuis juillet 2005, quand quatre attentats simultanés dans le métro et un bus de Londres avaient fait 52 morts.

Depuis cette attaque, le Royaume-Uni n’a pas été complètement épargné par le terrorisme. En mai 2013, Lee Rigby, un militaire, a été assassiné devant sa caserne dans le sud de Londres par deux hommes qui l’ont percuté avec leurvoiture avant de l’égorger. En mai 2015, un assaillant, Muhaydin Mire, a blessé au couteau trois personnes dans le métro, criant qu’il voulait « verser du sang » pour ses « frères syriens ». Il a été condamné, le 1er août, à la réclusion à perpétuité, avec une peine minimale de huit ans et demi.

Source : lemonde

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