Loin des atrocités diligentées par son père, l’homme de 39 ans vit avec sa femme Zaina Mohamed Al-Sabah et ses chevaux dans l’Orne, en Normandie. Dans un entretien accordé au magazine Vice, nous découvrons les raisons qui l’ont poussées à s’isoler ainsi que sa passion, pour le moins inattendue : la peinture. Une activité qui, dit-il, lui aurait permis de trouver une “paix intérieure”.
Traumatisé durant son enfance
L’entretien dépeint un homme traumatisé par son passé. Privations, battu… son père essayait même de le pousser, lui et ses frères, à commettre des attaques suicides. A 15 ans, il s’entraîne dans des camps d’Al-Qaïda et à 16 ans, il est sur le front. Il en souffre encore aujourd’hui, avec des symptômes de stress post-traumatique, de trouble bipolaire et de traumatismes psychologiques.
Une passion pour les Etats-Unis
Autant d’éléments qui font dire à Omar Ben Laden n’avoir “jamais été particulièrement proche de son père”. Et comme pour couper avec la personnalité de ce dernier, le fils est présenté comme quelqu’un de particulièrement influencé par les Etats-Unis. Un pays décrit par Oussama Ben Laden comme “la pire civilisation de toute l’histoire de l’humanité”, rappelle Vice. Les peintures d’Omar représentent des paysages, notamment ceux de l’Ouest américain sauvage, et l’un de ses films préférés est un classique du western américain : Impitoyable, de Clint Eastwood.
Il a pour la dernière fois vu son père en 2001, en Afghanistan, quelques mois avant les attentats du 11 septembre. Aujourd’hui, il condamne le plus fermement ces actes, se disant profondément triste “pour les milliers de victimes qui ont perdu la vie et dénonçant Al-Qaïda pour le massacre gratuit de civils innocents”.
SOurce: gentside