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Un consensus pour la gestion conjointe de Kidal — Mali

Les combats ont repris vendredi matin, à 5h, et ont fait plusieurs morts.

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Aucun responsable du Gatia n’a pu être joint par l’AFP et aucun bilan n’a pu être obtenu de source officielle ou indépendante.

Vendredi, la France a condamné les combats à Kidal, en violation du cessez-le-feu et de l’accord pour la paix au Mali, appelant les belligérants à mettre fin immédiatement à la violence et à appliquer pleinement cet accord, comme ils s’y sont engagés. Aucun responsable des groupes armés n’avait pu être joint par l’Afp jusqu’aux environs de 18H00 (locales et Gmt) et aucune source officielle ou militaire n’était en mesure de se prononcer dans l’immédiat sur ces violences. En dépit d’un récent accord signé à Niamey, ces deux groupes armés se sont affrontés, ce jeudi 21 juillet. Selon un élu local, les violences sont liées à une querelle de pouvoir entre rivaux de deux tribus touareg, les Imghad et les Ifoghas.

Ces combats surviennent au premier des trois jours de deuil national en mémoire de 17 soldats tués et 35 blessés à Nampala, dans la région de Ségou, la capitale régionale, dans une “action terroriste coordonnée”, selon le gouvernement. La Mission de l’ONU tente actuellement de rencontrer les deux parties pour calmer la situation, mais pour l’instant chacun des camps rejette sur l’autre la responsabilité de l’attaque. En plus du deuil national, les autorités maliennes ont réinstauré l’état d’urgence, qui a été en vigueur d’avril au 15 juillet dernier, pour dix jours, à compter d’hier jeudi dans tout le pays.

“Ce matin, la CMA a dit aux miliciens de rester où ils étaient et de garder leurs positions à l’extérieur de la ville, mais ils ont essayé d’entrer par la force”, a-t-il dit, en souhaitant rester anonyme. “Il est fort possible qu’il ait des morts, des blessés et des dégâts matériels des deux côtés”.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le gouvernement a ajouté que ces affrontements qui opposent des groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation auMali, menace la mise en place rapide des autorités intérimaires qui contribueraient à la normalisation et à la sécurisation des populations dans les zones concernées.

 

Source: virageauto

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