Après avoir redressé la transition, il reste à redresser certaines pratiques et certains dirigeants de la transition. Ce qui n’est pas fait. Du coup, on assiste à un pouvoir IBK sans IBK. De ce point de vue, la lutte pour la liberté et la démocratie se poursuit, donc au Mali et le chemin qui reste à parcourir est encore long.Mais d’abord, l’heure est venue de faire un bilan complet et rigoureux des combats passés, de tirer les leçons des erreurs commises, de jeter un regard lucide sur une situation sans nul doute complexe, de réfléchir sur les moyens d’une meilleure organisation des forces progressistes.La récente visite du président de la transition à Koulikoro a été l’occasion pour certains habitants de sortir pour exprimer leur désarroi face au problème d’électricité: «Président courant, Président courant !». L’année 2025 voit s’installer dans tout le pays un climat permanent de violence, d’insécurité et de terrorisme. Il faut prier fort.
Source : Inter de Bamako