Ni électricité, ni équipement sanitaires, ni infrastructures routières, une administration bloquée par une lourdeur, tous ceux-ci, conjugués, donnent le résultat suivant: misère, chômage, insécurité, tels sont les constats que l’on a dressé du 18 août 2020 à ce mois de janvier 2025.
Le bilan est mitigé. La situation est donc mouvante, contradictoire, mais elle est surtout difficile à maîtriser par un gouvernement qui n’a pas toujours les moyens de sa volonté politique. Comment pourrait-il en être autrement dans un pays dont l’économie est capitaliste, dont les moyens de production sont pour l’essentiel propriété privée, parfois étrangère.
Le président de la transition a fait de l’électrification une de des priorités de la nation. Beaucoup de Maliens n’ont pas l’électricité. L’emploi est aussi une préoccupation majeure: le chômage touche officiellement 45% de la population active. L’insécurité quasi-permanente sur tout le territoire, naît de la misère et du chômage.«La liberté nous a enfin donné la possibilité de viser les besoins élémentaires de notre peuple. Mais à moins qu’apparaisse un réel changement dans les conditions dans lesquelles vivent les simples gens, cette liberté restera une promesse et bien des droits proclamés par la Constitution resteront de pure forme», dit le Sage.
Source : Inter de Bamako