Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian est en visite à Tunis pour 24h. Dès son arrivée sur le sol tunisien dimanche 4 juin au soir, il s’est rendu au musée du Bardo. 22 personnes avait été tuées là-bas lors d’un attentat terroriste en mars 2015, revendiqué par l’organisation Etat islamique. Avec son homologue tunisien, il a réaffirmé la solidarité entre les deux pays face au terrorisme.
Dès son arrivée sur le sol tunisien, le ministre français vient déposer une gerbe de fleurs au musée du Bardo. Il a annoncé qu’un Français fait partie des personnes tuées dans l’attentat de Londres. Et dénonce la volonté des terroristes de déstabiliser les démocraties, à quelques jours des élections législatives au Royaume-Uni : « C’est aussi la démocratie qui est attaquée. Et la vitalité de nos démocraties qu’illustre si bien la Tunisie, c’est la meilleure réponse à ceux qui cherchent à nous terroriser », affirme-t-il.
Trois attentats majeurs
Depuis la chute du dictateur Ben Ali en 2011, la jeune démocratie tunisienne a en effet vécu des assassinats politiques, et trois attentats majeurs en 2015, qui ont fait fuir les touristes. Khemaïes Jhinaoui, ministre tunisien des Affaires étrangères : « Le terrorisme, ce fléau, n’a ni religion, ni couleur, ni sexe, ni frontières. Il requiert une solidarité sans failles de tous les pays épris de paix, pour l’éradiquer définitivement », renchérit-il.
Un jeune berger tué
Quelques heures avant l’attentat de Londres, un jeune berger a été tué dans les montagnes du centre de la Tunisie, pendant qu’il gardait son troupeau. L’assassinat a été revendiqué par l’organisation Etat islamique. Son frère était mort dans les mêmes circonstances il y a 18 mois.
RFI