L’Ambassadeur André Parant, a fait état de sa « grande tristesse après l’attentat commis » à Djerba.
L’Ambassade de France à Tunis, a ouvert une cellule de crise après l’attaque qui a visé la synagogue de la Ghriba, mardi soir, faisant cinq morts dont un Français, alors qu’elle accueillait des pèlerins juifs venus par milliers de plusieurs pays.
Dans une publication sur ses réseaux sociaux, dans la nuit de mardi à mercredi, la représentation diplomatique français en Tunisie a fait savoir qu’une ligne téléphonique a été mise en place pour assister les Français et leurs familles après ce drame.
L’Ambassadeur André Parant, a fait état de sa « grande tristesse après l’attentat commis » à Djerba.
« Toutes mes condoléances aux familles des victimes de cet acte odieux, et toute ma gratitude envers les forces de sécurité tunisiennes pour leur intervention efficace » a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Dans un communiqué publié mercredi matin, le Quai d’Orsay indique de son côté avoir « appris avec consternation et une profonde tristesse l’attentat perpétré à Djerba, à la synagogue de la Ghriba, qui a coûté la vie à [cinq] personnes dont un compatriote, ainsi que des fidèles et des membres des forces de sécurité tunisiennes ».
Paris souligne que cette attaque n’est pas sans rappeler « l’attentat-suicide qui avait fait 21 morts dans cette même synagogue en 2002 » et adresse ses « plus sincères condoléances aux familles des victimes » et fait part de « toute (sa) solidarité avec le peuple tunisien et les autorités tunisiennes ».
« Nous saluons l’intervention rapide des forces de sécurité tunisiennes et nous tenons aux côtés de la Tunisie pour poursuivre la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de fanatisme » poursuit la diplomatie française, qui précise par ailleurs que l’Ambassade de France en Tunisie est pleinement mobilisée pour porter assistance à la famille du Français tué.
Le maire de Marseille, Benoit Payan, a par ailleurs précisé, dans une publication sur les réseaux sociaux, qu’il s’agissait d’un Marseillais. Âgé d’une quarantaine d’années, il était père de quatre enfants et tenait un commerce casher au cœur de la cité phocéenne.
Pour rappel, mardi soir, un gendarme s’en est d’abord pris à l’un de ses collègues en l’exécutant avec son arme de service, avant de se diriger vers la synagogue où il a abattu un policier et deux pèlerins.
Le bilan provisoire publié dans la presse fait état de neuf blessés, tandis que l’assaillant a été rapidement abattu par les forces de sécurité tunisiennes déployées en nombre pour sécuriser le lieu de culte.
Mercredi matin, l’agence officielle Tunis Afrique Presse (officielle) a rapporté qu’un policier, blessé mardi soir lors de la fusillade, a succombé à ses blessures.
AFRIQUE MEDIA