Au Mali, les spécialistes de la maladie expliquent que qu’en moyenne 12% de la population qui porte le gène de la Drépanocytose sont susceptibles d’avoir des enfants drépanocytaires. Le centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose accueille plus de mille patients chaque année. Selon Boubacar Ali Touré, responsable des consultations à ce Centre, il y’a une augmentation du nombre de cas chaque année.
«Chaque année, on a plus de mille nouveaux cas. L’année dernière, on était à 1700 cas. Au seul premier trimestre de l’année 2023, on a enregistré près que 400 nouveaux malades », explique Dr Touré qui ajoute qu’aujourd’hui, « le nombre total de malades qui doivent être suivi est plus de 15 mille malades ».
Sensibiliser pour une prise de conscience
Pour l’Association malienne de lutte contre la Drépanocytose, cette journée vise, une fois de plus, à sensibiliser et informer la population sur les dangers de la maladie. « Nous organisons des sensibilisations avec les regroupements féminins, les regroupements de jeunes, dans nos radios, à la télé, pour inciter les gens à prendre conscience de l’existence de la maladie et des ravages qu’elle fait », signale Fatoumata Togola gestionnaire de ladite Association.
Il faut noter que la prise en charge de la Drépanocytose rencontre des difficultés au niveau du centre. Il s’agit entre autres du nombre croissant de malades et l’insuffisance du personnel soignant. Les acteurs plaident pour une décentralisation du Centre de recherche et de lutte contre la Drépanocytose.
Studio Tamani