Le président américain Donald Trump a averti mardi qu’il était prêt “à 100 %” à fermer la frontière méridionale des Etats-Unis si aucun accord n’était conclu avec le Congrès au sujet de la réforme de l’immigration.
“Si nous ne concluons pas d’accord avec le Congrès, la frontière sera fermée. A cent pour cent”, a déclaré M. Trump à la presse à la Maison Blanche.
M. Trump a indiqué que les Etats-Unis avaient “atteint leurs limites” en termes de gestion des immigrants clandestins, et qu’il s’agissait d’une situation “très injuste”.
Le président américain a accusé les pays d’Amérique centrale comme le Honduras, le Guatemala et le Salvador d’avoir échoué à endiguer les flux de migrants à destination des Etats-Unis, et a menacé de couper toute aide à ces pays.
“Ils ne font rien pour nous…Nous donnons des centaines de millions de dollars à ces trois pays”, a indiqué M. Trump.
“Ils organisent ces caravanes (de migrants), et ils n’y mettent pas leurs meilleurs citoyens. Nous ne l’accepterons plus”, a déclaré M. Trump.
Les propos du président américain ont alimenté les spéculations selon lesquelles les Etats-Unis pourraient en venir à des mesures drastiques, au risque de nuire à leur propre économie.
Un peu plus tôt mardi, la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Huckabee Sanders a affirmé que la fermeture de la frontière sud était peut-être la “meilleure décision”.
“Il est possible que fermer la frontière soit la meilleure décision. Les démocrates ne nous laissent absolument aucun autre choix pour le moment”, a-t-elle déclaré à la presse.
Ni M. Trump ni Mme Sanders n’ont donné de date précise pour une telle décision, mais M. Trump a précédemment suggéré que cela pourrait arriver dès cette semaine.
Ces menaces s’inscrivent dans la continuité d’une campagne de longue haleine lancée par M. Trump pour lutter contre l’immigration clandestine aux Etats-Unis, une campagne qui était au coeur de ses promesses électorales. Au cours des deux dernières années, il n’a cessé d’affronter le Parti démocrate sur diverses questions liées à l’immigration, comme le programme d’Action différée pour les arrivées d’enfance (DACA), la construction d’un mur frontalier et la réforme de la politique migratoire.
Source: Maliactu.info