“Nous allons reconquérir la Maison Blanche”: devant ses électeurs dans le New Hampshire, Donald Trump s’est engagé jeudi à “écraser” le président Joe Biden — dont la candidature vient d’être officialisée — lors de l’élection de 2024.
“Mardi, Joe Biden a officiellement déclaré qu’il voulait quatre années désastreuses de plus” au pouvoir, a critiqué l’ancien président républicain.
Donald Trump n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le bilan de son successeur: un pays plongé dans la violence et la criminalité, écrasé par l’inflation, où les banques “s’effondrent”…
En 2024, l’Amérique aura le choix entre “le succès et l’échec”, “la sécurité ou l’anarchie”, la “prospérité ou la catastrophe”, a-t-il estimé, le ton grave.
L’ancien locataire de la Maison Blanche tenait son premier meeting de campagne depuis son inculpation historique par un tribunal de New York.
“Nous allons écraser Joe Biden”, a assuré l’ancien homme d’affaires devant ses partisans, arborant ses célèbres casquettes rouges.
Donald Trump s’est ensuite lancé dans une imitation de Joe Biden laissant entendre que le dirigeant octogénaire était sénile — une affirmation récurrente chez les républicains.
Donald Trump, 76 ans, a aussi longuement critiqué le gouverneur de Floride Ron DeSantis — son plus gros rival pour l’investiture républicaine pour la présidentielle, mais qui n’a pas encore déclaré sa candidature.
“Il est en train de s’écrouler” dans les sondages, a-t-il moqué.
Malgré son inculpation historique, Donald Trump surfe pour l’instant largement au-dessus de la mêlée des candidats républicains.
Et pourrait donc être choisi par son parti pour affronter à nouveau Joe Biden en novembre 2024.
Le New Hampshire, où il est en meeting, est parmi les premiers Etats à organiser leurs primaires républicaines début 2024. Une victoire dans cet Etat garantirait à Donald Trump vainqueur un élan précieux — et nécessaire — pour la suite.
Cerné par les enquêtes sur des affaires financières, ses pressions électorales en Géorgie en 2020 ou encore la gestion de ses archives de la Maison Blanche, Donald Trump se jette à corps perdu dans sa nouvelle campagne électorale, en dénonçant “une chasse aux sorcières”.
AFP