Juin 2020. Des milliers de Maliens mécontents battent le pavé dans la capitale malienne. Le mouvement, inédit depuis l’avènement de la démocratie au Mali, sonnera le glas de l’ère Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), au pouvoir depuis 2013.
Certes, l’ancien président, décédé depuis, a été renversé par un coup d’État militaire. Mais c’est bien la grogne populaire qui a fragilisé IBK au point de permettre à un quarteron de colonels de le déloger de Koulouba, palais présidentiel qui surplombe Bamako.