Elle a suffisamment prouvé son poids politique (j’allais dire sa capacité de nuisance si on tient compte du coût économique et social des grèves).
Nous demandons tout juste à ses dirigeants d’avoir pitié des Maliens qui sont déjà fortement affectés par la crise multidimensionnelle et par la pandémie de COVID 19. Qu’ils continuent de revendiquer sans aller en grève pour sauver ce qui reste de notre économie.
Une nouvelle grève aura de lourdes conséquences sur la situation économique déjà difficile du Mali et particulièrement sur les populations les plus démunies.
Vivement le réveil de la société civile dans son ensemble pour ramener la raison dans le leadership malien (leaders politiques, leaders militaires, leaders religieux, leaders syndicaux, etc.) !
L’excès et le débordement semblent s’installer à tous les niveaux, ignorant l’intérêt général, l’urgence et la nécessité de stabiliser le pays pour pouvoir le sauver.
Le Mali doit continuer à tanguer entre ceux qui détiennent une partielle de pouvoir ? Pourquoi n’avons-nous de choix que les différentes dictatures que nous offrent nos leaders (dictature militaire, dictature du syndicat, dictature des politiques, dictature des religieux, etc.) ?
Pourquoi nos leaders maliens ont perdu l’esprit de patience et de dialogue ? Pourquoi veulent-ils avoir seulement raison sans tenir compte du prix à payer pour leur victoire ? Lire la suite sur aumali…
Harouna Niang
Ancien ministre
Source: l’indicateur du renouveau