Poursuivi depuis peu pour avoir, selon le plaignant, un pharmacien Moustapaha Sidibé, retiré de l’argent sur son compte, le jeune Chef d’Agence de Djélibougou, Abdoulaye Diarra, victime d’une méchante campagne de diffamation, a été blanchi.
C’est en tout cas ce qui est ressorti du délibéré du 23 Avril du Tribunal de Grande Instance de la Commune VI du District de Bamako sur l’affaire.
Selon nos informations, le plaignant Moustapha Sidibé, un récidiviste en liberté provisoire est un pharmacien qui a décidé de domicilier les comptes de ses employés à la BIM-SA.
Ce désir l’a conduit à l’agence de cet établissement sis à Djélibougou, où M. Abdoulaye Diarra était chef d’Agence.
Cependant, le Sieur Moustapha Sidibé qui avait bénéficié d’une consolidation de son premier prêt, s’était vu insolvable à point de ne pouvoir rembourser les sous de la banque.
Contre toute attente, il se rendit à l’Agence de la BIM-SA de Djélibougou pour négocier un autre prêt sans avoir remboursé le prêt précédemment consolidé en cours.
A la BIM de Djélibougou, le Chef d’Agence Abdoulaye Diarra fit savoir à son client qu’il ne peut en aucun cas lui octroyer un autre prêt où du moins, lui faire une consolidation pour la simple raison qu’il lui reste beaucoup à rembourser.
Mieux, la Direction Générale de la BIM-SA avait même arrêté d’octroyer des prêts aux sociétés à responsabilité limitée (SARL).
Enragé et sans autre recours, Moustapaha Sidibé entreprend des menaces, des acharnements, une campagne médiatique, et finalement une plainte pour escroquerie (montée de toutes pièces) contre l’agent Diarra. Ce qui poussa la Banque Internationale pour le Mali (BIM) SA à mettre son Agent à la disposition du capital humain.
La première audience du procès intenté contre M. Abdoulaye Diarra par le Sieur Sidibé, s’est tenue le 09 Avril dernier. L’épisode connait son épilogue le lundi 23 Avril dernier.
Selon l’acte du délibéré publiquement lu par le Juge Hamadoun Bocoum, le prévenu Abdoulaye Diarra est déclaré non coupable des faits à lui reprochés. En conséquence, le (Abdoulaye Diarra) relaxe des fins des poursuites sans peine, ni dépens, et met les dépens à la charge du Trésor public.
Samba Sow
Source: L’Observatoire