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Tribunal de Kati : les usagers traités comme ‘’des moins que rien’’ par certains agents

 

MAGISTRATURE MALIENNE JUGES SYNDICAT AUTONOME SYLIMA BAMAKO Combien sont-ils, les citoyens lambda qui dorment avec la peur au ventre, chaque fois qu’ils doivent avoir à faire avec un service public. En effet, dans nos services publics, l’insolence, la négligence et le manque de considération sont presque devenus une routine. Le cas vécu par M. Diarra, au niveau du tribunal de Kati en est une parfaite illustration. Victime d’une agression verbale de la part de deux agents en charge de l’établissement du casier judiciaire et du certificat de nationalité au niveau du bureau du greffier en chef. Monsieur Diarra nous livre son calvaire.

Aux dires de M. Diarra, le lundi 29 février 2016 à 10h, il fit son entrée dans l’enceinte du tribunal de Kati à la recherche d’un casier judiciaire et d’un certificat de nationalité. À l’en croire, « après avoir été orienté par une dame  vers les agents confectionneurs de casiers judiciaire et de certificat de nationalité, je suis rentré dans le bureau. Une fois dans le bureau, j’ai salué trois fois sans que personne ne m’accorde la moindre réplique.  Comme pour dire que le respect mutuel qu’on se doit selon la tradition n’existait pas chez eux.

Ainsi, malgré qu’ils n’aient pas répondu à mes salutations, je me suis adressé à un Monsieur qui était dans le bureau avec une dame. Sa place se trouve à droite à l’entrée du bureau du greffier en chef. Quand je lui ai donné mon acte de naissance tout en précisant que j’ai besoin d’un casier judiciaire et d’un certificat de  nationalité,  Il a dit que les deux font 1500 FCFA, j’ai aussitôt payé cette somme. Avant de demander avec respect l’heure à laquelle je pouvais revenir pour mes documents. Aussitôt dit, il m’a dit de revenir le lendemain vers 14h, avec un ton pas du tout courtois.Surprispar ce délai assez long pour moi, j’ai dit au Monsieur que d’habitude c’est le même jour à 14h que l’on recevait  les documents.

Juste après avoir prononcé cette phrase, mon interlocuteur s’est mis en colère oubliant qu’il n’est qu’un simple serviteur au niveau de l’administration publique.Subitement, fougueux et orgueilleux qu’il est, il tenta de meretournermon acte de naissance en disant, si tu n’es pas d’accord il faut aller le faire ailleurs. Quel aplomb de sa part ! Comme si ce bureau du tribunal et les papiers étaient sa boutique et ses marchandises tout en ignorant la déontologie et les obligations qu’il doit aux citoyens lambda. Il s’est laissé emporter par l’orgueil et a complètement oublié que même dans sa propre boutique on ne peut pas exclure un client de façon si insolente à fortiori un service public.

Chose bizarre, la dame qui était dans le bureau avec lui, au lieu de jouer à l’apaisement, s’est rangée de son côté  et ensemble, ils m’ont traité de tous les mots.« héyatto an tilokôrôla ka hêrêsôrôsaa….dougoumadjêfôlô », autrement dit : laisse nous respirer. En guise de réponse à cette dame pas du tout agréable, je lui ai fait savoir que je n’étais pas dans son salon et qu’elle devait me laisser tranquille elle aussi », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’après avoir quitté le bureau, qu’il fut informé que le Monsieur en question se nomme M. Diallo et la dame insolente a pour nom Awa Touré.Un bon agent de service public doit savoir communiquer avec respectet doit pouvoir bien accueillir les citoyens. Sauf que c’est tout le contraire chez nous au Mali.

Dognoumé DIARRA

Source: Le Flambeau

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