Au Trésor national censé être un établissement assez capital pour la vie de notre Nation, des pratiques peu orthodoxes ont élu domicile. Et ce serait le Directeur général qui en serait le chef d’orchestre.
L’on croyait que le Trésor national est un service exemplaire où tout marche comme sur des roulettes avec à la clé l’honnêteté, l’exactitude, la rigueur, la probité morale et la transparence. Loin s’en faut. En effet, selon nos sources, il est plutôt devenu un véritable nid de magouilles, de laxisme, de favoritisme et de clanisme.
Selon nos informations, le Directeur général se livrerait à des recrutements tous azimuts, en privilégiant ses proches parents, amis, cousins, cousines, oncles, tantes… Puisqu’au Trésor national, ce ne serait pas la compétence qui est prise en compte. Il suffirait d’être dans les liens de parenté pour se voir octroyé un poste. Et là, pas n’importe lequel : le plus juteux. En témoigne ce recrutement d’un proche parent, dont nous taisons volontiers le nom, à la Régie du Trésor national.
Et tenez-vous bien, cet homme n’a pas la qualification requise pour occuper ce poste aussi sensible que stratégique. Puisque l’intéressé ne serait qu’un simple électricien. Comment un simple électricien peut se retrouver brusquement à la Régie du Trésor national, alors qu’il ne maîtrise rien dans ce domaine ? Une question qui taraude les esprits de nombre de travailleurs de cette structure et qui fait énormément grincer les dents.
«Nous ne comprenons pas cette attitude du Directeur général qui favorise ses proches parents, alors qu’il ne sont pas plus qualifiés que nous. Cela n’est pas normal et nous pensons que si cela continue, il plongera le Trésor dans le gouffre. Il faut qu’il se ressaisisse avant qu’il ne soit trop tard…», fulmine un membre de la boîte.
Autant dire que la gestion catastrophique du Trésor national par son Directeur est décriée. Au moment où le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a enclenché une vaste opération de lutte contre la corruption et l’impunité, de telles pratiques peu orthodoxes doivent cesser non seulement au Trésor national, mais aussi dans nombre de services étatiques où le laxisme, le laisser-aller et le favoritisme dictent leurs lois.
«L’homme qu’il faut à la place qu’il faut», dit-on souvent. Cette assertion ne doit pas être une coquille vide dans notre pays, mais doit plutôt s’ériger en règle d’or.
A préciser que malgré toutes nos tentatives, en tant professionnel de la presse, pour recouper l’information, nous n’avons pas pu rentrer en contact avec le Dg. Quant au Régisseur-électricien, joint au téléphonique, il a tout simplement décliné notre offre.
Affaire à suivre!!!
Bruno LOMA
Source: Le Flambeau