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Travail continu entre soldats français et maliens à Gossi

Du 6 au 12 novembre dernier, l’Unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) n°1 malienne de Gossi et un sous-groupement du Groupement tactique désert (GTD) Bruno ont effectué une opération conjointe dans la région Nord de Gossi.

 

Cette opération « coup de poing » avait pour but d’éviter tout risque d’attaque contre les populations et de réaffirmer la présence de la Force Barkhane dans la zone, aux côtés des partenaires maliens.

Un travail conjoint sur la durée

Arrivée sur la Base opérationnelle avancée (BOA) de Gossi, la Section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du lieutenant Paul a retrouvé les éléments de ULRI 1l’unité légère de reconnaissance et d’intervention (ULRI) n°1 avec qui elle a déjà travaillé auparavant. Il s’agitra en effet de la troisième opération conjointe pour ces deux unités qui partagent et maîtrisent désormais leurs savoir-faire opérationnels. Le fait de se connaître se traduit immédiatement dans les relations qu’entretiennent les soldats français et maliens avant même le début de l’opération.

Toutefois, pour ce nouvel engagement, les éléments des forces armées maliennes équipés de motos sont directement intégrés au sein des groupes de la SAED sur Véhicules légers de reconnaissance et d’appui (VLRA). « Le but de cette articulation est d’accroître notre mobilité, avec une capacité d’interception très rapide. C’est particulièrement adapté face un ennemi fuyant et mobile », explique le lieutenant Paul.

« Le plaisir de travailler avec les partenaires »

Dès la nuit tombée, les éléments français et maliens s’infiltrent en discrétion vers leur objectif et le village est bouclé avant le lever du soleil. Simultanément, soldats français et maliens investissent trois lieux distincts. De l’armement est rapidement saisi. Il n’aura fallu que quelques minutes pour que les premières actions menées de manière conjointe apportent les premiers résultats.

Le lendemain, nouvelle mission : les soldats doivent reconnaître différentes pistes et compartiments de terrain. Les motos de l’ULRI et les VLRA de Barkhane BARKHANE œuvrent côté à côte sur les pistes sablonneuses du Gourma, les ouvertures de route étant réalisées alternativement par les éléments français puis maliens. Après de nombreux kilomètres parcourus, l’heure est au bivouac. La journée a été longue, les partenaires se retrouvent autour d’un thé pour faire le point sur la journée et préparer la prochaine mission.

Et le lendemain, c’est jour de marché dans le village. Soldats français et maliens patrouillent côte à côte, au plus proche de la population. Les arrêts sont fréquents et les échanges nombreux avec les habitants, les marchands et les autorités locales.

« C’est toujours un plaisir de travailler avec les soldats maliens, ils maîtrisent plusieurs dialectes tels que le songhaï, le peul, le tamashek, ou encore le bambara. Cela s’avère très utile pour échanger avec les populations lors des patrouilles. Durant ce mandat, nous avons évolué ensemble, apprenant les uns des autres dans des domaines différents. Ils font quasiment partie de la section » confie le lieutenant Paul.

L’opération se poursuivra encore pendant plusieurs jours avant un retour à la base de Gossi. Les soldats français et maliens ont enchaîné des missions de reconnaissance, de ratissage et de contrôle, que ce soit en véhicule ou à pied. Leur action conjointe a permis la saisie de nombreuses ressources ainsi que de l’armement, la neutralisation de plots logistiques et la mise hors de combat plusieurs combattants ennemis, entravant les activités des groupes armés terroristes.

Source : Armées françaises

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