Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Transrail: Syndicalistes maliens et sénégalais rompent le silence : « Dissipons les inquiétudes, la ligne rouge ne sera pas franchie »

La concession du Chemin de Fer a été faite en 2003 avec des difficultés. Malgré les efforts engrangés par le groupe ADVENS, Transrail peine à sortir du gouffre. De folles rumeurs circulation tant au Mali qu’au Sénégal, font état, de la reprise par les deux gouvernements, du Chemin de fer

Des rumeurs qui, à n’en pas douter, constituent de motifs de découragement pour les employés de Transrail. Les syndicalistes maliens et sénégalais rassurent les travailleurs à travers une assemblée générale.

 

Le temps presse. Il faut couper court à toutes rumeurs infondées. Le lobbying des syndicalistes maliens et sénégalais était des plus rassurants ce 30 mars au siège de la Section Syndicale Unique UNTM à Bamako. Cheich A. Sow, chargé de formation  au SUTRAIL-Sénégal a été on ne peut plus clair: « Si le Chemin de Fer s’arrête, c’est le Mali et le Sénégal qui sont étouffés ». Pour ainsi dire, les rails sont irremplaçables pour l’heure-et du moins incontournables dans le schéma de développement des deux Etats.

De son côté, le Secrétaire Général de la Section Syndicale Unique UNTM-Mali, Abdoulaye BERTHE rassure ses camarades. Rapportant les propos du ministre malien des transports, il rappelle que « le Mali a plus besoin de  Transrail que le Sénégal ». Comme quoi, les rumeurs selon lesquelles, l’Etat malien veut chasser le groupe ADVENS restent jusque-là infondées. Même si cela devait arriver, les travailleurs n’en prendront pas un coup. Autant dire que le schéma institutionnel arrêté depuis 2010 sera respecté sans ambages, même si par ailleurs il reconnaît que depuis le 12 mai 2010, c’est la traîne par rapport  à la mise en œuvre du schéma institutionnel. « Dissipons les inquiétudes par rapport aux rumeurs, la ligne rouge ne sera pas franchie ». Des propos pour le moins rassurants ont donné du tonus aux travailleurs des rails déjà terrassés par la peur de voir le chemin de Fer partir droit dans le mur.

Le 16 décembre 2014, s’est tenue à Bamako, une réunion entre le ministre Sénégalais des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, M. Mansour Elimane KANE, son homologue du Mali, Mamadou Hachim KOUMARE et le Président du Groupe ADVENS, Abbas JABER autour de la mise en oeuvre du nouveau schéma institutionnel.

Considérant que l’axe ferroviaire Dakar-Bamako est une priorité des deux Etats et un outil d’intégration sous régionale, la mise en place du cadre institutionnel retenue le 12 mai 2010 consacre la création des sociétés de patrimoine, une société d’exploitions et une Autorité de Régulation. Dans le communiqué final de ladite réunion, les Etats reconnaissent les efforts fournis par le groupe ADVENS pour continuer l’exploitation au moment où tous les autres étaient sortis.

En tous les cas, syndicalistes et autorités maliennes et sénégalaises sont conscients que la mise en oeuvre du schéma institutionnel-qui était prévue avant fin premier trimestre 2015 est un facteur clé de survie pour l’entreprise. De leur côté, les travailleurs y tiennent et invitent les deux états au respect des engagements pris en 2010.

Samakoro KONE

SOURCE :  Le Progrès

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance