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Transition : Un Plan d’actions du gouvernement de rupture

Devant les membres du Conseil National de la Transition (CNT), le vendredi 30 juillet 2021, le Premier ministre de la transition, Dr Choguel Kokalla Maiga, a présenté les grandes lignes du Plan d’actions de son gouvernement, à 7 mois de la fin de la transition, qui se veut celui de rupture d’avec les régimes précédents.

 

Face aux membres du Conseil national de la Transition, Choguel Kokala Maïga s’est prêté à cet exerce démocratique conformément à l’article 15 de la Charte de la Transition qui instruit au Premier ministre et son gouvernement d’élaborer d’un plan d’actions en cohérence avec les priorités définies dans la Feuille de Route.

Comme annoncé dans notre précédente parution, il a présenté un document élaboré autour de 4 axes majeurs, à savoir : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections générales ; la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Le tout décliné en 9 objectifs assortis d’un chronogramme détaillé de mise en œuvre, avec un coût estimé à plus de 2 050 milliards de FCFA.

Cet ambitieux budget, annoncé par le Chef du gouvernement de la transition, sera consacré à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité qui sévit à travers tout le Mali, que l’exécutif promet de poursuivie avec détermination.

Pour son exécution détaillée, le Premier ministre rassure que le gouvernement mettra tous les moyens matériels et humains nécessaires à la disposition des forces de Défense et de Sécurité, aux fins de leur permettre de s’acquitter de leurs missions régaliennes. Celles de sécuriser les personnes et des biens.

Au menu de ce volet sécuritaire, Dr Choguel Maïga a fait savoir que la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, signé il y a 6 ans à Alger, poursuivie de « façon intelligente, avec une relecture consensuelle de certaines dispositions ».

Le Plan d’actions du gouvernement, présenté par Dr Choguel Maïga, se veut une « profonde refondation des institutions et de la gouvernance du pays.

Pour ce faire, l’ancien président du M5-RFP a insisté sur l’organisation « des Assises Nationales de la Refondation (ANR) » qui, loin d’être des assises de plus, selon lui, s’appuieront sur les résolutions et recommandations des différents foras tenus ces dernières années, notamment : le Dialogue national inclusif, la Conférence d’entente nationale, etc.

Au cœur des actions du gouvernement, figure l’organisation des élections générales transparentes, crédibles et inclusives devant conduire le Mali vers le retour à l’ordre constitutionnel normal.

Sans rappeler la date de la présidentielle du 27 février 2022, selon le chronogramme publié par le ministère de l’Administration territoriale, le Premier ministre a indiqué que ces élections seront le baromètre de la réussite de la Transition.

« Leur qualité tant leur crédibilité conditionnera l’avenir de notre démocratie, la légitimité et la solidité des institutions », a-t-il déclaré.

Face à cette situation, il a réitéré la création de l’Organe unique de gestion des élections dont les débats sur éventuelle érection de cette structure d’organisation de fait des remous au sein de la classe politique.

« Sa création demandée depuis des décennies par la classe politique et la Société civile dans leur ensemble pour restaurer la confiance des acteurs politiques et des citoyens lors des compétitions électorales », se défend le chef du gouvernement.

Lutte contre la corruption et l’impunité

En dernier point, Dr Choguel Kokala Maïga s’est engagé pour la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un Pacte de stabilité sociale. Lequel, selon lui, sera consacré à une lutte implacable pour « combattre la corruption et l’impunité ».

Pour le Premier ministre, les deux précédents fléaux sont à l’origine de la déliquescence de l’Etat. Il a annoncé, pour ce faire, les audits que le gouvernement mènera, notamment dans la cession des bâtiments publics, l’occupation et la démolition de la zone aéroportuaire de Bamako-Senou…

Par ailleurs, le Chef du gouvernement promet une gouvernance de rupture qui, à son avis, se traduira par la réduction du train de vie de l’Etat avec 100 milliards FCFA dégagés pour les secteurs prioritaires.

Dans la même dynamique, il Premier ministre annonce, dans un bref délai, d’initier « une conférence sociale », qui s’attaquera aux causes profondes de certains malaises sociaux.

Le tout, indique-t-il, suivi par l’harmonisation de la grille salariale de la Fonction publique et la poursuite du dialogue sociale, notamment avec la Synergie des syndicats des enseignants à laquelle il a donné « des garanties que l’article 39 ne sera pas abrogé ».

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