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Refondation du Mali : Le conseil économique, social et culturel entend jouer sa partition

Ce projet fait partie des axes prioritaires du gouvernement et le CESC, en tant qu’institution, se dit prêt à contribuer aux débats qui seront menés à cet effet

 

Les travaux de la session inaugurale de la 6è mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) ont pris fin, vendredi dernier. Cette rencontre, qui a duré cinq jours, a vu la mise en place d’un bureau, à la tête duquel, a été élu le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Yacouba Katilé. Aussi, des commissions statutaires de l’Institution ont été constituées. La cérémonie de clôture, qui s’est déroulée au siège du CESC, à Koulouba, a été présidée par le tout nouveau président de l’Institution, Yacouba Katilé, en présence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga et plusieurs autres personnalités.

Le renouvellement du CESC intervient dans un contexte particulier caractérisé par une crise multidimensionnelle qui secoue notre pays depuis 2012. Ainsi, selon le président du Conseil, «il nous revient, dans une approche holistique, de prendre en compte des facteurs endogènes et exogènes de cette crise politico-institutionnelle et sécuritaire». Cet exercice permettra de jeter les bases profondes de réformes politiques et institutionnelles. Aussi Yacouba Katilé a-t-il invité l’ensemble de la classe politique et toutes les autres forces vives de la Nation à un sursaut national. Pour lui, le dialogue est une vertu que «nous devrons privilégier».

Le patron du CESC invitera les autorités de la Transition au sens de l’écoute et à plus d’ouverture, en vue de trouver le consensus, condition sine qua non pour la tenue des élections transparentes, libres et crédibles. Aujourd’hui, la question est loin d’être comment sortir de cette situation de crise, mais surtout comment éviter une prochaine déstabilisation politique ?

À ce propos, Yacouba Katilé a assuré que son Institution entend jouer toute sa partition. Le Conseil, en tant que condensé des diversités de la nation, veillera sur le traitement des priorités du pays, à savoir créer un «Mali nouveau», a ajouté son président. Parlant des échéances électorales prochaines, Yacouba Katilé a demandé une révision de la charte des partis politiques pour corriger ses insuffisances et ses lacunes.

«Cette charte doit envisager des sanctions allant jusqu’à la destitution de mauvais dirigeants politiques», a-t-il proposé. Le président du CESC a aussi sollicité une relecture du code électoral pour plus d’équilibre et de justice entre les candidats, les partis et les localités afin qu’il y ait moins de ressentiments. Le code, selon lui, doit endiguer la déferlante dépense de campagne, d’achat des consciences et instaurer des mécanismes de validation adaptés à nos réalités.

Par ailleurs, Yacouba Katilé a demandé la restructuration territoriale du pays, de manière à favoriser le vivre-ensemble des communautés dans des ensembles consentis, plutôt que leur imposition. Déplorant la suspension de notre pays des instances de la Cedeao et d’autres organisations internationales, le président du CESC a indiqué que cette situation empêche d’aller vite à une normalisation de la vie politique nationale.

Abondant dans le sens, le Premier ministre a indiqué que notre pays a besoin d’un véritable renouveau dans la gouvernance, celle de rupture et d’exemplarité dans tous les domaines. Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, les Institutions constitutionnelles doivent peser de tout leur poids dans la réflexion qui est en cours pour que le Mali prenne la voie du changement. Selon lui, celles-ci en ont l’expérience et ont vécu des situations qui leur permettent d’être de véritables experts pour savoir ce qui peut marcher dans notre pays.

Parlant des Assisses nationales de la refondation en vue, le chef du gouvernement a souligné qu’au sortir de cette importante rencontre, les Maliens détermineront le «type d’État qu’ils veulent». Après cela, les experts vont traduire cette volonté en textes juridiques et constitutionnels, a fait savoir Dr Choguel Kokalla Maïga.

Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR

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