Tout comme les autres partis politiques maliens, le parti RPM de l’ex-président de la République, Ibrahim Boubacar Keita partage sa vision sur la transition avec les citoyens. Il l’a ainsi fait, tant sur le discours d’investiture du nouvel homme fort, Assimi Goita, président de la transition, que sur la formation du gouvernement du Dr Choguel Kokalla Maiga. En date du vendredi 11 juin 2021, la composition du gouvernement de Choguel K. Maiga a été rendue publique par le décret N°2021-0385/PT-RM du 11 juin 2021. A cet effet, le Rassemblement pour le Mali tient à informer l’opinion publique qu’il avait, à la demande de Choguel, marqué sa disponibilité à faire partie de l’équipe gouvernementale. Cela, sans aucunement poser de conditions préalables. Malgré tout ce que disent les gens, les responsables du RPM maintiennent que la liste gouvernementale publiée par le nouveau PM ne reflète pas l’inclusivité dont parlait l’ex-président du comité stratégique du M5-RFP, en l’occurrence Choguel Kokalla Maiga. « Le RPM prend acte de la formation dudit gouvernement, dont la configuration ne reflète pas l’inclusivité tant prônée par le Premier ministre lui-même », ont mentionné les responsables du parti. Le parti politique dit avoir examiné avec « attention » le discours d’investiture du président de la transition, Assimi Goita. De la sorte, ils instruisent avoir aussi examiné l’intervention liminaire du PM Choguel K Maiga. Laquelle intervention a été prononcée à l’occasion du conseil de cabinet, en date du dimanche 13 juin 2021. Sur la base d’un diagnostic fait sur les deux interventions, le RPM a, dans son communiqué d’hier mercredi 16 juin 2021, invité le gouvernement à inscrire son action dans l’esprit du discours d’investiture d’Assimi Goita. Un discours auquel le RPM d’IBK affirme d’ailleurs son adhésion.
Pour le parti Rassemblement pour le Mali (RPM), la nouvelle équipe de Choguel Kokalla Maiga devra, sur la base de la feuille de route, conduire la mise en œuvre des actions prioritaires nécessaires à la réussite de cette période transitoire. En substance, mention-t-on dans le présent communiqué, il s’agira notamment de réussir l’organisation des élections justes et transparentes aux échéances prévues ; de s’employer à la réduction du train de vue de l’Etat ; de continuer la mise en œuvre intelligente et efficiente de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Aussi, le nouveau gouvernement de Choguel devra, selon les responsables du parti RPM, continuer de façon judicieuse la mise en œuvre des conclusions du Dialogue national inclusif (DNI). Il doit également honorer les engagements pris vis-à-vis des organisations sous-régionales, régionales et la communauté internationale. Le RPM invite les gouvernants « à s’abstenir de toute initiative hasardeuse tendant à créer des charges superflues pour le budget national, ou à prolonger le délai de la transition ». Même s’ils critiquent l’inclusivité du nouveau gouvernement, les leaders du regroupement politique promettent de s’engager à mener toute action susceptible de garantir la réussite de la transition. Cela, dans le respect de la Charte de la transition et de la constitution du Mali.
Mamadou Diarra
Source: Journal le Pays– Mali