La Coordination des mouvements et associations de soutien à l’Imam Mahmoud Dicko estime qu’il est du devoir du peuple malien de soutenir ce gouvernement. Cela, pour non seulement la réussite de la transition, mais aussi pour une sortie de crise que le pays traverse depuis plusieurs années.
Selon Issa Kao N’Djim, coordinateur national de la CMAS, joint au téléphone par Soleil Hebdo, soutenir le processus de transition au Mali est une question de cohérence. La CMAS qui était en première ligne de la contestation contre le régime IBK ne peut que soutenir la nouvelle dynamique qui vise à doter le Mali d’institutions légitimes et crédibles. Issa Kao N’Djim de rappeler que les membres du Mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotique (M5-RFP) ne peuvent plus cheminer ensemble. Car, ils ont des visions et objectifs différents. Et que le M5 RFP était mort de sa belle mort depuis le 18 août 2020, date de la chute du régime IBK. Et M. N’Djim de dire que c’est ce qui justifie les différentes prises de positions unilatérale de la CMAS.
Parlant de la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Moctar Ouane, il pense que le plus important n’est pas le nombre, mais la volonté du peuple à accompagner le processus de transition au Mali. Pour lui, le peuple qui s’est uni comme un seul homme pour faire partir le régime IBK doit faire de même derrière les hommes et les femmes qui ont la lourde responsabilité de conduire les destinés du pays pendant cette période cruciale de l’histoire du Mali. Car, les défis sont énormes. Il s’agit, entre autres, des défis sécuritaire, de la refondation de l’État et de l’organisation des élections générales, à savoir la présidentielle et les législatives dans 18 mois. Pour le coordinateur national de la CMAS, le soutien du peuple est indispensable pour la réussite de la transition au Mali.
André Traoré
Source : Soleil Hebdo