Selon nos informations, le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, Goodluck EBELE JONATHAN, ancien Président de la République du Nigéria, arrive à Bamako, ce jeudi 23 juin 2022 pour des entretiens avec les autorités maliennes en prélude au sommet de la CEDEAO du 3 juillet 2022 à Accra, au Ghana. Sa toute dernière visite au Mali remonte au 4 juin 2022 où il a rencontré les autorités maliennes avant de s’envoler à Accra pour prendra part au sommet de la CEDEAO.
« Après une nuit de séjour au Mali dans la continuité des efforts de médiation, mon équipe et moi avons quitté Bamako pour Accra, Ghana, où nous avons assisté à la 6ème session extraordinaire de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO sur la situation politique au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Je félicite les dirigeants de la sous-région pour leurs efforts en vue de rétablir la démocratie et de résoudre les tensions sociopolitiques dans les nations touchées dans notre zone », soulignait Goodluck Jonathan, le 4 juin dernier. Lors du sommet du 4 juin 2022, les décisions sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée Conakry, ont été reportées à un autre sommet de la CEDEAO prévu pour le 3 juillet 2022 à Accra au Ghana. Le Mali est sous embargo depuis le 9 janvier 2022. Le prochain sommet de la CEDEAO, devant se tenir le 3 juillet 2022, doit lever l’embargo sur le Mali, au vu de progrès « notables » en vue du retour à l’ordre constitutionnel. Il s’agit essentiellement pour les autorités de la transition de produire un chronogramme électoral sur les 24 mois de la prolongation qui court à partir du 26 mars 2022. A rappeler que depuis le 9 janvier 2022, le Mali est frappé par les sanctions de l’UEMOA et de la CEDEAO. Ces sanctions économiques et financières sont entre autres : fermeture des frontières entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO etc.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain