Alors que son départ du FC Barcelone au cours de ce marché des transferts ne faisait pas l’ombre d’un doute, Adama Traoré aurait enfin trouvé un club où poser ses valises. Selon le journal AS, le jeune espagnol d’origine malienne a choisit Aston Villa et devait passer sa visite médicale hier.

 Adama Diarra Traoré était courtisé par de nombreuses formations de Premier league, mais jusque-là, le jeune barcelonais n’avait pas tranché. Si le montant du transfert n’a pas encore été confirmé -une somme de 15 millions d’euros (environ 9,8 milliards de F cfa) était récemment évoquée- AS affirme néanmoins que le joueur et les Villans se seraient entendus sur un contrat de trois saisons, plus une quatrième en option. La même source a précisé que l’attaquant passera sa visite médicale à Villa Park avant de signer son bail avec le club anglais.
Une clause de rachat prioritaire, en faveur du FC Barcelone, pourrait au passage faire partie de l’accord passé entre les Villans et les Blaugranas. Il convient d’ajouter que depuis plusieurs mois, la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) tente de convaincre Adama Diarra Traoré à jouer avec le Mali, mais pour le moment, le jeune joueur n’a pas pris de décision sur son avenir.
Né en Espagne de parents maliens et formé au centre du FC Barcelone, le jeune joueur a déjà été sélectionné plusieurs fois dans les sélections de catégorie d’âge de son pays d’adoption mais n’a pas encore enfilé le maillot de la Roja, la sélection espagnole. C’est dire que Adama Diarra Traoré peut jouer avec le
Mali s’il le désire, mais tout ce qui s’est passé ces derniers mois, il est peu probable que la pépite du Barça décline le maillot de la Roja au profit de celui des Aigles.

El-Hadji DIOUF CRACHE SUR LE SENEGAL

Évoluant aujourd’hui en Malaisie, l’attaquant de 34 ans n’a toujours pas rangé sa langue dans sa poche. Le joueur a été très sévère à propos du football de son pays sur Sudonline : « Ce qui manque à la sélection sénégalaise, ce sont des hommes de caractère. Il nous manque un homme qui dit : « Aujourd’hui, c’est un grand jour, je vais montrer de quoi je suis capable » (…) Le vrai problème du football sénégalais, c’est qu’il n’y a plus de talents (…) Malheureusement, il n’y a plus rien dans le championnat national (…) Il faut travailler à la base. On semble oublier qu’en 2002, la plupart des joueurs étaient issus des centres de formation depuis le bas âge. »
Diouf en a profité pour critiquer la formation : « Quand tu crées un centre de formation et pendant dix ans, tu ne sors que deux joueurs, cela veut dire qu’il y a un problème. Il y a un vrai problème (…) Je n’ai pas fait de centre de formation au Sénégal. J’ai joué dans la rue. Mais, je suis convaincu qu’à notre époque, si nous avions des centres de formation comme Diambars, il y aurait 2000 El-Hadji Diouf. » On passera sur les nombreuses louanges auto-adressées.

source : L’Essor