Un incendie meurtrier s’est invité dans le dortoir des garçons à l’IJA, faisant deux morts, Drissa Dembélé, élève en classe de 7ème Année, et Alou Traoré en 6èmeAnnée. Après avoir été évacués sur l’hôpital du Quartier-Mali, ils ont tous les deux succombé à leurs brûlures le jeudi 3 décembre 2015. Le bâtiment et tout son contenu a été consumé. L’origine de drame demeure encore inconnue.
Ayant appris cette triste information, l’ancien Premier ministre et non moins président du parti Fare An Ka Wuli, Modibo Sidibé, s’est rendu le lundi 7 décembre 2015 sur les lieux pour rendre hommage aux victimes du drame et visiter les infrastructures incendiées.
«Cette visite fait suite au drame qui a frappé l’IJA, le 1er décembre 2015, suite auquel deux jeunes garçons ont perdu la vie, suivi d’un important dégât matériel. Il est donc bien normal que nous nous rendions sur les lieux pour rendre un hommage aux victimes et apporter aux responsables de l’UMAV et de l’IJA notre contribution morale et financière, comme le veut notre tradition», a introduit Mme Cissé Djita Dème, vice-présidente des Fare.
Pour le président de l’UMAV, Moumouni Diarra, c’est un sentiment de réconfort que lui et ses collègues éprouvent à travers la visite de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé et sa forte délégation. «C’est un témoignage de sympathie à l’endroit de l’UMAV et aux familles des deux élèves disparus. Je crois que c’est une tradition chez nous et c’est dans les épreuves qu’on reconnaît les vrais amis. L’IJA appartient à tous les Maliens, ce n’est pas une question d’association ; c’est un patrimoine national et je crois que tout le monde a compris cela. Modibo Sidibé est connu à l’IJA. Nous nous rappelons les moutons qu’il nous offre chaque année pour la fête de Tabaski. Pendant que nous fêtions le Cinquantenaire de notre indépendance, Modibo prenait en charge 50 jeunes élèves ici à l’IJA. Cette visite de recueillement n’est donc pas une surprise pour nous», a-t-il reconnu.
Rappelons qu’à la suite de cette visite à l’IJA, les Fare ont donné une somme symbolique.
Gabriel TIENOU/Stagiaire
source : Le Reporter