Le Maire de la Commune Rurale de Kalabancoro, Tiécoura Hamadoun Diarra, a reçu le 4 décembre 2018 au Maroc, Casablanca, son trophée du Top 100 Grand prix du Maire africain de la Cédéao et de l’Union africaine. L’objectif du PADEV, c’est de montrer des modèles de développement pour inspirer les jeunes afin qu’ils restent en Afrique.
Le maire de la Commune rurale de Kalabancoro, Tiecoura Hamadoun Diarra est rentré dans l’histoire. Il vient de recevoir le prix de Padev à Casablanca au Maroc, lors d’une cérémonie solennelle riche en couleurs.
Le prix PADEV a été créé en 2006 à Abidjan par des organisations de la société civile de 12 pays africains. Leur but commun était de contribuer à booster le développement des pays africains à travers l’instauration d’une culture du travail, du mérite et de l’excellence comme une des valeurs cardinales de la société africaine.
Pour y arriver, ils ont choisi la promotion des œuvres des personnes physiques et morales qui excellent dans leurs secteurs d’activité respectifs, afin qu’elles servent de modèles à d’autres. Le prix PADEV se voulant comme l’outil qui permet la mise en lumière de celles-ci.
De son arrivée à la tête de la Mairie qui se trouvait à l’agonie, le Maire Tiécoura Diarra, selon l’évaluation du jury, a su insuffler une âme « la qualité et l’exemplarité de la gestion de la Commune de Kalabancoro que le Maire Diarra dirige, constitue un tel modèle de développement ». C’est pourquoi, nous jury avons « consacré lauréat du Top 100 des Maires de la Cédéao et de l’UA édition 2018 à Tiécoura H Diarra ».
« Cher lauréat, vous en êtes là parce que vous êtes porteur de culture du travail, de l’excellence et du mérite. Ces valeurs et de cette foi en un avenir radieux de votre pays et de l’Afrique, en leur donnant corps par votre œuvre et votre don de soi. Puissiez-vous faire en sorte qu’avec le Prix PADEV, votre exemple soit partagé avec tous vos compatriotes et tous les Africains, afin qu’il puisse inspirer d’autres », a souligné les organisateurs.
T. Diarra a reçu son trophée en compagnie de plusieurs autres lauréats dont le Maire de Dio.
Selon le président de la Fondation 225, Koffi Kouadio, cette distinction est décernée chaque année à des personnes physiques et morales dont les œuvres constituent des modèles de contribution au développement de leur pays et, partant, de l’Afrique.
La Commune étant un maillon essentiel de cette chaine du développement, la Fondation 225 a fait procéder du Prix Africain de développement (Padev une distinction spéciale récompensant sa gestion. Le but étant d’honorer les Maires qui, à travers tout le continent africain, des mégapoles aux plus petites commune rurales, relèvent le défi de l’indigence de leurs budgets à coups d’initiatives et des projets de haute ingéniosité, pour réaliser des œuvres qui sont des modèles de développement urbain, local et communautaire. Le Prix PADEV vise à promouvoir le développement multiforme des pays africains. En tant que tel, il couvre tous les domaines ayant rapport avec l’appréciation du développement d’un pays : L’Éducation ; la Santé ; les Infrastructures ; la Culture ; le Sport ; l’économie ; la Bonne Gouvernance ; l’entrepreneuriat ; le Social ; la promotion du genre etc.
Le prix PADEV vise donc à célébrer, faire connaître et promouvoir tous parcours professionnels, œuvres, initiatives, etc. qui, dans chacun de ces domaines ci-avant, constituent un bel exemple de réussite ou de don de soi, pouvant faire école afin d’offrir au processus de développement des pays africains des voies supplémentaires pour avancer.
Rappelons que de 2007 à aujourd’hui, première édition, ce sont plus de 250 personnes qui ont reçu le trophée. Il s’agit entre autres de : Alpha Condé, président de la Guinée, des Premières Dames : Mme Keita Aminata Maiga (Mali), Dominique Ouattara (Cote d’Ivoire), du ministre des Sports du Mali, Amion Guindo, Jean Louis Billon, PDG du Groupe Sifca, Apollinaire Compaoré, homme d’affaire du Burkina, Marie Madeleine Mborantsuo, Présidente Cour Constitutionnelle du Gabon (prix d’honneur pour la paix et la recherche de la cohésion sociale).
Pour l’édition de l’année, chaque organisation membre du PADEV procède dans sa zone de représentation, par enquêtes et sondages, à une collecte de données relatives aux œuvres de personnes physiques et morales entrant dans chacune des catégories énumérées.
Mohamed Kéita
Source: Arc en Ciel