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Top 10 des présidents africains les plus meurtriers

Le continnt noir a connu d’horribles massacres tels que des génocides, des meurtres systématiques, des guerres brutales, des exécutions meurtrières…Beaucoup d’entre-eux ont été mandatés par l’occident, en collaborations avec des chefs rebelles ou des présidents africains.

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Cette liste de 10 présidents recence ceux qui ont été les plus sanguinaires de tous les temps :

1. Mengistu Haile Mariam (400.000 – 1,5 million de décès)


En tant que président de l’Ethiopie et colonel du « Derg » (milice communiste) Mengitsu avait systématiquement tué tous ceux qui étaient contre lui. Mengistu Haile Mariam,  né le 21 mai 1937 à Wolayta en Éthiopie, est un officier éthiopien, lieutenant-colonel, chef de l’État de 1977 à 1991, qualifié de dictateur sanguinaire.

2.  Yakubu Gowon (1,1 million de décès)


Le général Yakubu Gowon (né le 19 octobre 1934), est un homme d’État nigérian. Il a été chef d’État du Nigeria entre 1966 et 1975. Il obtint le pouvoir par un coup d’État en 1966, mais fut destitué par celui de Murtala Muhammed neuf ans plus tard. Cette période fut marquée par la guerre du Biafra, qui tua plus de 100 000 soldats et plus d’un million de civils.

3. Idi Amin (250 000 à 300 000 décès)


Le 3ème Président de l’Ouganda est responsable d’environ 250 000 décès qui ont été le résultat de son régime de terreur marqué par la torture, les exécutions extrajudiciaires, la corruption et la persécution ethnique. Il détenait le pouvoir de 1972 à 1979. Il a trouvé refuge en Libye, puis en Arabie Saoudite où il mourut en 2003.

4. Sani Abacha (100 000-200 000 décès)


 

Sani Abacha, né le 20 septembre 1943 à Kano et mort le 8 juin 1998 à Abuja, est un général et homme d’État nigérian. Il a été à la tête de la dictature militaire de son pays de 1993 à 1998. En novembre 1993, Abacha se proclame chef de l’État, supprime toutes les institutions démocratiques et remplace de nombreux fonctionnaires civils par des chefs militaires. Il nomme un Conseil de gouvernement provisoire constitué essentiellement de généraux et de fonctionnaires de police, qui doit superviser un Conseil exécutif fédéral, constitué de civils en vue.

5. Ahmed Sékou Touré (100 000-150 000 décès)


Ahmed Sékou Touré, né le 9 janvier 1922 à Faranah et mort le 26 mars 1984 à Cleveland, est le premier président de la République de Guinée, en poste depuis l’indépendance obtenue de la France en 1958 jusqu’en 1984. Il a été nominalement réélu à des nombreux mandats de sept ans, mais la Guinée n’avait pas d’autres partis politiques. Il avait emprisonné, tué ou exilé tous les  plus forts leaders de l’opposition.

6. Charles Taylor (100 000-150 000 décès)


Taylor est né le 28 janvier 1948 d’un père américain et d’une mère américano-libérienne qui font partie de l’élite du pays. À 24 ans, Taylor quitte le Libéria pour travailler et étudier aux États-Unis et, en 1977, il est diplômé en économie du Bentley College dans le Massachusetts. Durant ses études, Taylor développe un intérêt pour la politique et décide de joindre l’Union of Liberian Associations (ULA) dont il devient président national. Rapidement, Taylor contrôle une grande partie du pays, mais un éclatement au sein du NPLF ralentit sa conquête. En juillet 1997, des élections sont tenues et Taylor est élu avec 75 % des voix. Le scrutin a été jugé juste par les observateurs internationaux, mais des doutes persistent quant à sa validité. Pendant son règne à la tête de l’État, Taylor continue de combattre tous ceux qui s’opposent à son pouvoir. La répression contre l’opposition fera 150 000 morts jusqu’en 1995.

7. Hissène Habré (80 000-100 000 décès)


Hissène Habré né le 13 août 1942 à Faya-Largeau, est un homme d’État tchadien, membre de l’ethnie Gorane ou Toubou et du clan Anakaza. Il a été président de la République du Tchad, de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État qui renverse Goukouni Oueddei. L’homme fort du Tchad est accusé d’être responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Ceux-ci comprennent les massacres contre Hadjerai et les Zaghawa.

8. Macius Nguema (50 000- 70 000 décès)


 

Francisco Macías Nguema, qui africanisa son nom en 1976 en Masie Nguema Biyogo Ñegue Ndong, est un homme politique équato-guinéen, né à Nsegayong le 1er janvier 1924 (Rio Muni) et mort à Malabo le 29 septembre 1979. En 1972, il se proclame président à vie, premier ministre, ministre de la Justice et des Finances. Les onze ans de dictature de Macías Nguema sont souvent comparés à la présidence d’Idi Amin Dada en Ouganda, ou à celle de Bokassa en Centrafrique. Durant sa présidence, un tiers de la population meurt ou choisit l’exil (Cameroun, Gabon, Espagne et France). Arrêté, le dictateur est jugé par un tribunal militaire et reconnu coupable de génocide (50 000 morts et 150 000 réfugiés).

9. Omar Hassan Ahmad Al Bashir (20 000- 30 000 décès)


Président de la République du Soudan depuis le 16 octobre 1993, et au moment de la délivrance des mandats. Mandats

d’arrêts : délivrés les 4 mars 2009 et 12 juillet 2010. Il a été accusé de cinq chefs de crimes contre l’humanité : meurtre, extermination, transfert forcé, torture et viol ainsi que deux chefs de crimes de guerre. Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre une population civile en tant que telle ou contre des personnes civiles quine participent pas directement aux hostilités et pillages. Figurent aussi dansle lot d’accusations trois chefs de génocide par meurtre, par atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale et par soumission intentionnelle de chaque groupe ciblé à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique.

10. Paul Biya (20 000- 30 000 décès)


 

Paul Biya est né le 13 février 1933 à Mvomeka’a (Cameroun), sous le nom de Paul Barthelemy Biya’a Bi Mvondo. Il est le second président de la République du Cameroun et est en fonction depuis le 6 novembre 1982. Il a été associé à de nombreux enlèvements, de la corruption et de meurtres de personnes qui lui opposent.

 

Source: afripulse

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