Le camp de la MINUSMA a été la cible, hier jeudi, d’une attaque au mortier qui a fait des blessés parmi les soldats français de la force Barkhane présents sur les lieux.
Plusieurs obus se sont abattus autour de cette base qui abrite les forces onusiennes, les soldats de l’armée malienne et une partie des militaires français de la force Barkhane.
«Jeudi 1er juin, à 08h40, un tir indirect de mortier a touché le camp de la MINUSMA à Tombouctou, à proximité de l’emplacement des soldats français de la force Barkhane», précise-t-on dans un communiqué de l’état-major des armées françaises.
«Dans cette attaque, plusieurs militaires français ont été blessés dont un dans un état grave, et immédiatement pris en charge par les équipes médicales de la MINUSMA et de Barkhane », ajoute-t-on. L’armée suédoise annonce aussi des blessés. Elle qui a mobilisé son antenne médicale après l’attaque a fait état de son côté de quatre soldats blessés, sans préciser leur nationalité. Les casques bleus et les militaires français ont immédiatement déclenché des patrouilles terrestres et aériennes pour essayer de repérer les assaillants.
Cette attaque intervient au lendemain de la mort d’un soldat malien dans un accident de la circulation non élucidé dans cette même Région de Tombouctou. A Kassoum, puisque c’est dans cette localité, située près de Niafounké, que s’est produit l’accident, un pick-up, en mission d’escorte de citerne à eau de la société SOGEA-SATOM, s’est renversé faisant quatre autres soldats blessés dont trois grièvement.
Toujours à la même veille d’hier, jeudi, un convoi de ravitaillement de l’armée malienne est tombée dans une embuscade entre Diabaly et Nampala, dans la Région de Ségou, avec un bilan de deux morts, plusieurs blessés et des portés disparus. Ce sont là les affres de la violence terroriste qui persiste toujours dans notre pays.
Katito WADADA
Source: LE COMBAT