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Tiébilé Dramé, candidat ?

Tieble_DrameLa question est sur toutes les lèves à Bamako. Et à Ouagadougou, dans le milieu des négociateurs internationaux dont bon nombre s’interrogent sur l’agenda de Dramé. Car l’émissaire du pouvoir malien de transition serait aussi candidat à la prochaine présidentielle. Son parti, Parena (parti pour la renaissance africaine), s’activerait à préparer sa déclaration de candidature. Selon l’entourage de Tiébilé Dramé, il n’est qu’un émissaire et «peut à tout moment se débarrasser de son statut de conseiller spécial du président de la République par intérim pour se lancer dans la course pour Koulouba 2013». Au point que certains n’hésitent pas à y voir l’explication de sa fermeté dans les discussions, même si ceci peut aussi s’expliquer par le fait que l’opinion malienne est peu encline aux concessions, tant elle est remontée contre les rebelles touaregs qui ont ouvert en 2012 les portes du nord du Mali aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. En tout cas, en pleins débats à Ouagadougou, Tiébilé Dramé prend le temps d’intervenir lui-même sur des forums de sites internet maliens pour livrer sa vision d’une solution, selon nos confrères de l’AFP.

 

 

Dioncounda appelle Adama !

Selon certaines indiscrétions le président de la République par intérim appelle au téléphone régulièrement le maire du district de Bamako, qui est actuellement écroué à Souban, à Koulikoro. Ces appels sont faits pour rassurer Adama Sangaré de son soutien ; mais aussi pour lui dire qu’il n’est pour rien dans son arrestation. Même si tout le monde sait qu’Adama Sangaré fait partie d’un groupe de cadres de l’Adema qui ne soutenaient pas la candidature de Dioncounda Traoré à la présidentielle de 2012. Pour bon nombre d’observateurs, la proximité d’Adama Sangaré avec Modibo Sidibé est à la base de son emprisonnement. En tout cas, Dioncounda Traoré rassure Adama Sangaré qu’il n’en est pour rien et que c’est la justice qui est en train de faire son travail.

 

 

La main d’ATT

Le ralliement des anciens amis d’ATT à l’Urd-Union pour la République et la démocratie- n’est pas le fruit du hasard. On se rappelle que c’est Bittar qui avait ouvert la voie en signant une plateforme avec l’Urd, puis le parti Yelen Coura de Amadou Koïta et compagnies. Certains croient savoir également que le PDES serait dans la même logique : soutenir la candidature de Soumaïla Cissé. Selon nos informations, tout cela a été possible grâce à ATT qui a demandé à certains partis politiques et associations de soutenir la candidature de Soumaïla Cissé. C’est ce qui expliquerait les dernières signatures de plateformes de campagne entre l’Urd et plusieurs partis politiques maliens. Est-ce à dire que la voix d’ATT compte toujours sur la scène politique malienne ?

 

 

 

Un arsenal découvert à Bourem

Selon le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, les forces françaises travaillent dans des conditions extrêmes, très difficiles. Et tous les jours elles découvrent des caches d’armes, par tonnes. Le ministère de la Défense avait annoncé jeudi qu’une trentaine d’armes de guerre et de mitrailleuses, 5.000 cartouches, des pick-up, camions et moyens de transmission ainsi qu’un atelier de fabrication d’engins explosifs improvisés  avaient été découverts dans le cercle  de Bourem, précisant qu’il n’y avait pas eu de combats avec les jihadistes armés. «Il faut poursuivre la recherche de caches d’armes, qui montrent qu’il y  avait une organisation considérable destinée à remettre en cause la sécurité en  France et en Europe», a-t-il déclaré. Car, d’après lui, ces armes n’étaient pas destinées seulement à Bamako mais à des actions terroristes dans le monde  entier.

 

 

«On ne travaille pas  et on veut gagner»

Ces propos sont de Seydou Keïta, le capitaine de l’équipe nationale de football du Mali. Selon lui les Aigles ont préparé les deux matches dans des conditions difficiles. Mais «les responsables (de la non qualification à la Coupe du monde) sont les joueurs eux-mêmes», reconnaît-il. Pour Seydou, lui et ses coéquipiers doivent rectifier beaucoup de choses. «Il y a des choses qui ne sont pas normales. Il faut prendre le temps de bien voir tout ce qui ne va au niveau du football pour pouvoir donner le changement, un nouvel élan à notre football», confesse-t-il. D’autant qu’il estime que «pour gagner, il faut travailler. La victoire, c’est seulement le fruit du travail. Mais nous, on ne travaille pas et on veut avoir le résultat…».  En tout cas, cela vaut mieux que d’aller se rincer la dalle à Ibiza et bars de Bamako à quelques jours des matches importants.

 

 

Moussa Ag Assarid, un renégat

«Je revendique mon appartenance à mon existence avant tout le reste. Et je revendique qu’on me laisse le choix de choisir moi-même…ma place. Si tu as choisi d’être de Bamako, laisse-moi choisir d’être de Bamako, de Kayes ou de Gao.  Je peux choisir d’aller ailleurs, au Canada par exemple». C’est ce qu’il disait dans les colonnes de «Les Echos». Pour lui, les choses sont claires : «Que ce soit en République du Mali ou autre chose, chacun de nous comme vous et nous demandons une seule chose : le droit de vivre librement et dignement sur notre territoire, le territoire de nos ancêtres». Parole de renégat.

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