Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Terrorisme : Obama veut rayer Cuba de la liste noire américaine

AXE DU MAL – Le président des Etats-Unis a accepté mardi de retirer Cuba de la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme. Une étape-clé vers la normalisation des relations entre les deux pays après un demi-siècle d’hostilité.

Raul Castro president cubain barrack obama president americain

C’était une promesse de Barack Obama. C’est désormais une réalité : le président s’apprête à retirer Cuba de la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme. Une décision qualifiée de “juste” par La Havane et qui marque une étape-clé vers la normalisation des relations entre les deux pays.

Polémique en vue aux Etats-Unis ?

Dans un rapport présenté au Congrès, le président américain a fait part de son “intention de supprimer” Cuba de cette liste, avait annoncé plus tôt la Maison Blanche. Il a fait valoir que “le gouvernement cubain n’a apporté aucun soutien au terrorisme international ces six derniers mois”. Les élus ont maintenant 45 jours pour manifester leur opposition. S’ils s’opposent à ce retrait – comme le suggère la star montante du parti républicain Marco Rubio – Barack Obama peut toutefois exercer un droit de veto. Le retrait de Cuba de cette liste, sur laquelle l’île figure depuis 1982, avait été recommandé par le département d’Etat américain.

Cette initiative, qui suscite déjà l’espoir sur l’île, intervient trois jours après un tête-à-tête historique avec son homologue cubain Raul Castro à Panama, le premier depuis que les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques en 1961, année de la naissance d’Obama. “Le gouvernement de Cuba reconnaît la juste décision prise par le président des Etats-Unis de supprimer Cuba d’une liste sur laquelle il n’aurait jamais dû figurer”, affirme la directrice générale chargée des Etats-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères, dans une déclaration.

Vers une levée de l’embargo de 1962

L’île avait posé ce retrait comme préalable au rétablissement de ses relations diplomatiques avec Washington, qui ont fait l’objet de deux sessions de pourparlers, en janvier à La Havane, et en février à Washington, après l’annonce historique en décembre de leur rapprochement. L’objectif ? Rouvrir des ambassades dans les deux capitales. Les deux pays entretiennent depuis 1977 des sections d’intérêts qui font office de chancelleries.

Cuba figure sur cette liste au côté de la Syrie, du Soudan et de l’Iran. L’administration Reagan l’y avait placée pour son soutien aux séparatistes basques de l’ETA et aux rebelles Farc en Colombie. Si l’île en était retirée, elle pourrait à nouveau prétendre à des financements d’organismes internationaux, à l’ouverture d’une ambassade aux Etats-Unis ou encore à l’accès au système bancaire américain. Cela pourrait surtout ouvrir la voie à une éventuelle levée de l’embargo économique qui frappe Cuba depuis 1962.

Le service News

Source: Metronews

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance