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TENUE DES ANR : Ce qu’il faut pour relever le défi de la mobilisation

Les Assises nationales sur la refondation de l’Etat sont prévues entre fin septembre et début octobre. Pour qu’elles soient inclusives, le PM tente de convaincre la classe politique à y prendre part. Mais, certains partis ont décidé via des communiqués à ne pas participer à ces assises. Des communiqués d’autres partis sont attendus pour déclarer leur non-participation  aux assises. La façon dont les choses évoluent, le DNI, pourrait marquer plus de présences  des  partis politiques que les assises nationales sur la refondation qui se pointent.

 

Le PM a tenté en vain pour convaincre, il est maintenant temps que le président de la transition prenne les choses en main  pour chercher à obtenir l’inclusivité. Le chef de l’Etat doit approcher la classe politique pour comprendre ce qui leur gêne dans le cadre de la tenue des assises.

Probablement pour la classe politique, le fait que les conclusions des ANR seront exécutoires sur le gouvernement actuelainsi que sur le pouvoir avenir peut être un obstacle. A ce niveau, le Président de la transition pourrait demander à son PM de faire une concession en acceptant de retirer cette imposition. Cela peut  pousser les partis politiques à prendre part aux assises.

Certains politiques aussi voient l’organisation de ces assises comme un moyen pour proroger la transition.Donc, leur présence dans la salle pourrait donner une légitimité aux décisions qui seront prises. Pour créer  un climat de confiance, le président de la transition devrait instruire  au PM de donner le chronogramme détaillé des élections avant les assises.

En acceptant de faire ces concessions, les assises nationales seront inclusives car les partis n’ont aucun intérêt à rester en marge, mais tant que le flou règne, il serait difficile d’obtenir  l’inclusivité dont rêve le président de la transition et son PM. Avec cette allure, les conclusions  éventuelles   de ces assises seront loin d’être souverain ce qui va rendre difficilement leur  exécution obligatoire.

Pour éviter d’investir une somme  de 2 milliards de FCFA dans des assises dont  les conclusions seront contestées et  mises dans les oubliettes, il est préférable que le président de la transition cherche à rencontrer la classe politique en leur donnant des garanties sur certains points. Le président est vivement interpellé pour aider son PM qui, malgré toutes les tentatives, n’a pu avoir l’adhésion totale de la classe politique. Le colonel président de la Transition doit rapidement s’impliquer car la date des assises approche à grands pas.

Abdoul Aziz Diallo

Source : Le Démocrate

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